MERRHEIM Alphonse, Adolphe

Par Henri Dubief

Né le 7 mai 1871 à La Madeleine (Nord), mort le 23 octobre 1925 ; chaudronnier en cuivre ; syndicaliste révolutionnaire ; secrétaire de la Fédération des Métaux en 1898 ; secrétaire intérimaire de la CGT en 1914 ; délégué à la conférence de Zimmerwald en septembre 1915.

Né dans une famille d’ouvriers, Merrheim quitta l’école à l’âge de dix ans pour travailler dans une savonnerie. Sa famille s’étant fixée à Roubaix, il y commença vers douze ans son apprentissage de chaudronnier qu’il abandonna pour raisons de santé. À dix-huit ans il était tisseur. Il adhéra au POF en 1890, mais le quitta par horreur du désordre et de la violence au lendemain du 1er mai. Il fut désormais simplement syndicaliste avec cependant un bref passage dans l’allemanisme. Il revint à la chaudronnerie et, à partir de 1891, il multiplia les efforts pour créer le syndicat professionnel dont il fut le secrétaire de 1893 à 1904.
Bourchet, secrétaire de la Fédération du Cuivre, ayant démissionné en 1904, Merrheim vint le remplacer à Paris et cette même année 1904, en octobre, fut délégué au congrès de Bourges. Partisan de la concentration et de l’unification syndicales, il œuvra pour aboutir, en 1909, à la fusion en une seule des fédérations métallurgistes qui formèrent la Fédération des ouvriers en métaux et similaires de France.
À Paris, Merrheim fut d’abord désemparé par l’immoralité et la démagogie de certains militants. C’était un homme timide, sensible, bourgeoisement vêtu, austère (on relève cependant qu’il avait été condamné pour adultère, à six jours de prison avec sursis le 29 mai 1897). Il avait la phobie des braillards et détestait le verbalisme révolutionnaire. Il s’imposa par son honnêteté et son énergie, sa puissance de travail, extrême, selon Lenoir. Méthodique et tenace — ses adversaires diront jaloux et autoritaire — il se créa de solides amitiés : celles de Griffuelhes dont il différait beaucoup, de Monatte avec qui il lancera la Vie ouvrière, de Pouget et Auguste Garnery et surtout celle de Francis Delaisi.

Son syndicalisme révolutionnaire l’opposa, en octobre 1906, au congrès d’Amiens, à Renard et à l’emprise du Parti, mais aussi à Yvetot et à l’antipatriotisme aveugle.

Il fut délégué aux grèves par la Fédération des métaux ou la CGT et, à Cluses, il parla aux obsèques des victimes tuées par les patrons. En 1905, il alla à Longwy et en Meurthe-et-Moselle, en 1906 à Hennebont. Il participa à la grève des mineurs du Nord en 1907 et protégea à Denain la personne de Clemenceau en difficulté devant l’émeute. Il fut poursuivi pour l’affiche « Gouvernement d’assassins », placardée après la fusillade de Narbonne en juin 1907.

Au congrès de Marseille, en octobre 1908, où il présenta le rapport sur le timbre confédéral, il défendit vigoureusement contre Renard le bureau confédéral et les grèves. Il s’opposa aux volontés du Secrétariat international d’imposer la collaboration avec le Parti socialiste. En 1909, il fut hostile à Niel, après la démission de Griffuelhes qu’il défendit en toutes circonstances. Il se montrera pareillement méfiant envers le réformisme aux congrès internationaux de la Métallurgie, de Birmingham en 1910, et de Berlin en 1913.

Merrheim étudia le mécanisme des grèves et publia des monographies dans le Mouvement socialiste en 1905 et 1906. Vers 1908 il chercha de nouvelles voies. Servi par la grande amitié de Delaisi, il comprit la nécessité de connaître les structures économiques : le syndicaliste ne peut discuter avec les ingénieurs et les patrons s’il n’en sait pas autant qu’eux dans les domaines de la technique et de l’économie politique. Il s’informa en conséquence sur le capitalisme, et notamment sur le Comité des Forges, dans le but d’instruire les militants. « Personne n’a fait plus que Merrheim, a pu écrire Monatte, pour adapter le syndicalisme à la lutte contre le grand patronat moderne ». Le résultat de ses études fut l’ouvrage qu’il publia en 1913 avec Delaisi : La Métallurgie, son origine et son développement. Les forces motrices (c’est-à-dire le Comité des forges). L’étude des mécanismes économiques conduisit Merrheim, ici encore avec l’aide de Delaisi, à découvrir le choc des impérialismes et la rivalité des puissances. Dès le début de 1911, il considérait la guerre comme imminente, résultat inévitable de l’accumulation capitaliste, et publia dans la Vie ouvrière : « L’Approche de la guerre ». Il fut complètement isolé et incompris dans le mouvement ouvrier. Il mesurait également, en 1913, le rôle de la division du travail dans la déchéance de l’ouvrier qualifié.

Au congrès du Havre de septembre 1912, toujours fidèle à la Charte d’Amiens, il s’opposa encore à Renard qui voulait une entente avec les socialistes unifiés. En juillet 1913, à la conférence des Bourses, il attaqua l’hervéisme et réclama, après la dure période d’action politico-sociale, le retour à l’action corporative, mais fondée sur la connaissance des moteurs et mécanismes de la production, et c’est dans cette période qu’il commença à prendre de l’influence sur Jouhaux. Il signa la déclaration collective du 27 août 1913 sur l’orientation, qui est un refus de collaborer avec le Parti socialiste et, avec la Fédération du bâtiment et Jouhaux, il fit rejeter la grève générale contre la loi des trois ans voulue par les hervéistes. En janvier 1914, il fut frappé d’exclusion par son propre syndicat des mouleurs en métaux qui condamnait son syndicalisme réaliste, organisateur, ennemi de la démagogie hervéiste. Cette exclusion fut naturellement sans effet. Monatte fait remarquer que, déjà en 1914, Merrheim pouvait apparaître comme un modèle de militant syndical. De plus, quoique moins organisateur que Pelloutier et Griffuelhes, il est cependant peut-être encore plus important qu’eux dans l’histoire ouvrière, ses idées devant inspirer par la suite toute la politique de la CGT.

En juillet-août 1914, Merrheim fut, comme bien d’autres militants, épouvanté et désemparé. Il approuva le discours de Jouhaux aux obsèques de Jaurès le 4 août. Cependant, il fut le premier, après Lenoir, à critiquer l’adhésion à la politique d’union sacrée. Il reprocha à Jouhaux et à Bled leur participation au Secours national et, à Jouhaux qui mit la CGT devant « le fait accompli », sa nomination comme commissaire à la Nation. S’il faut en croire Merrheim, la réunion du Comité confédéral du 3 septembre, où il présenta ses critiques, fut due à sa seule initiative. Il y combattit avec Lenoir le transfert du Comité confédéral à Bordeaux, refusa de faire partie de la commission bordelaise et resta à Paris comme secrétaire général par intérim pendant le séjour de Jouhaux à Bordeaux. Il convoqua le Comité confédéral du 27 septembre, et Jouhaux dut renoncer à ses tournées de propagande gouvernementale. Merrheim tenait alors solidement la Métallurgie avec son secrétaire adjoint Lenoir et, grâce à Monatte, les UD du Rhône et de la Loire. Il fut soutenu aussi pour la première fois par Bourderon. Toutefois, le 3 octobre, dans une lettre adressée à Graber, très dure pour les ouvriers allemands, il justifia la politique confédérale. En novembre et décembre, avec Lenoir et Monatte, il continua à critiquer au Comité confédéral la politique d’union sacrée et le refus de répondre à l’invitation des syndicalistes scandinaves à la Conférence de Copenhague. Le 7 décembre 1914, Lenoir et Merrheim désolidarisaient la Fédération des métaux, l’UD du Rhône et l’UD de la Loire de la politique d’union sacrée. Mais l’un et l’autre ressentaient leur isolement ; c’est pourquoi ils s’opposaient à la démission de Monatte qui passa outre à leur avis. La déclaration de Merrheim et de Lenoir sur le refus de la Conférence de Copenhague et la lettre de démission de Monatte furent largement diffusées. À la fin de 1914, Merrheim entra en contact avec Trotsky et le Naché Slovo par l’intermédiaire de Martov, mais il fut toujours plus porté vers Martov que vers Trotsky.
En février 1915, Merrheim condamna la conférence socialo-syndicale alliée de Londres, négation, d’après lui, de l’Internationale ; il s’y rendit cependant, y étant mandaté, et il y exposa les thèses de la minorité. Mais il se trouvait isolé, avec Bourderon et Rosmer, après la mobilisation des secrétaires adjoints des Métaux et de Monatte (janvier 1915).
Après s’être associé à la déclaration de Liebknecht du 2 décembre 1914, Merrheim dirigea la première manifestation publique d’opposition à la guerre au meeting de Lyon du 1er mai 1915 où il prit la parole, condamnant l’union sacrée et faisant voter un ordre du jour minoritaire. Il faisait reparaître, au même moment, l’Union des Métaux, avec l’aide de Rosmer, et la déclaration commune, Merrheim-Monatte « Notre attitude, notre pensée ». Il y réclamait la paix sans annexion ; c’est alors que les premiers bruits d’une possible arrestation coururent qui ne cesseront plus et il fut traité de « boche » au Comité confédéral. Très menacé, il ne sortait plus sans la protection de deux gros chiens. Ces haines le poursuivirent jusqu’à son revirement et même après, car il fut, pour les nationalistes, l’incarnation de la minorité jusqu’en 1918, bien après qu’il n’en fît plus partie.

Le 18 avril 1915, il avait réclamé, sans succès, au Comité confédéral qu’on aidât les travailleurs allemands dans leur lutte pour la paix, après la publication du manifeste d’avril de la minorité allemande. Malgré Jouhaux, Bourderon obtint la convocation d’une Conférence des Bourses et Fédérations le 15 août 1915. La motion Merrheim-Bourderon : « Cette guerre n’est pas notre guerre »... y fut repoussée par 79 voix contre 27. Mais ce jour-là de nombreuses fédérations et UD vinrent rejoindre les Métaux, le Tonneau, le Rhône et la Loire dans la minorité : Instituteurs, Cuirs et Peaux, Céramique, Chapellerie, Brosserie, etc.

À la Conférence de Zimmerwald, 5-8 septembre 1915, Merrheim entraîna Bourderon, car il voulait avoir avec lui, présumé anarchiste, un membre du Parti socialiste. Il fit partie de la commission des résolutions avec Lénine, Trotsky, Henriette Roland-Holst, Racovski, Morgari, Grimm et Ledebour. Il y fit triompher ses vues contre Lénine et adopter, avec l’appui d’Henriette Roland-Holst et de Grimm, une déclaration qui rappelait la motion Merrheim-Bourderon à la conférence syndicale du 15 août : action contre la guerre, mais redressement sans scission du mouvement ouvrier. Merrheim et Bourderon signèrent d’autre part avec Ledebour et Hoffmann la déclaration franco-allemande, dont le retentissement fut immense.

Les résolutions de Zimmerwald furent diffusées en France par Merrheim et Bourderon dans l’Union des Métaux. Face au déchaînement des patriotes, Merrheim incarnait l’opposition à la guerre, mais les masses ne répondirent guère à l’appel de Zimmerwald. En 1916, Merrheim, Bourderon et Marie Mayoux se virent refuser leurs passeports pour Kienthal.

Merrheim fit diffuser, le plus souvent par le Comité pour la reprise des relations internationales, constitué au début de 1916, ou par l’Union des Métaux de nombreux documents zimmerwaldiens ou pacifistes. Il se montra parfois imprudent et, dans son bureau, se retrouvaient à l’occasion les représentants de toutes les oppositions. Lenoir, revenu de l’armée, se chargea d’éloigner les gens importuns ou suspects.

Cependant à la fin de 1916, Merrheim amorça son rapprochement avec les éléments centristes. Au témoignage de Péricat, contredit par B. Georges, il aurait appartenu, au début, au Comité de Défense syndicaliste. Il lui fut en tout cas très vite fort hostile. Il avait défendu l’unité contre Lénine en 1915 et ne voulait pas de scission. D’autre part, les initiatives de Wilson provoquaient des dissensions dans la minorité et, si Merrheim critiqua la majorité à la conférence de Paris en décembre 1916, il fut d’accord avec elle pour approuver Wilson. Il se joignit encore à elle en février 1917 pour adresser des félicitations au président des États-Unis. Il avait perdu confiance dans les masses parmi lesquelles la minorité ne lui paraissait pas faire de progrès et était en fait rallié au wilsonisme qui, à ses yeux, réalisait le but de Zimmerwald.

La réunion commune du Comité pour la reprise des relations et du Comité de défense syndicaliste, le 14 juin 1917, fit éclater la division et Merrheim fut exclu. Cependant, il refusa d’être délégué à la Conférence de Londres parce que Péricat avait été évincé de la délégation par la majorité. Pendant les grèves de 1917, Poincaré, la droite, la police et surtout l’état-major réclamèrent son arrestation à Malvy qui la refusa. À la conférence minoritaire de Saint-Étienne, en décembre 1917, les divisions furent encore plus vives et trois ou quatre tendances se firent jour. Depuis la Révolution d’Octobre Merrheim avait des raisons supplémentaires pour prendre ses distances vis-à-vis de Péricat et de Vallet car il ne voulait pas d’une révolution où la politique l’emporterait sur l’économique et qui provoquerait la scission du monde ouvrier. Il ne voulait pas davantage pour la France d’un traité de Brest-Litovsk et de la paix à n’importe quel prix. Telles sont les raisons de son revirement progressif. Monatte y ajoute l’influence de Lenoir et des bourgeois intelligents qui fréquentaient Merrheim. D’autres, enfin, font valoir comme explication la crainte de la répression clemenciste, à partir de novembre 1917. Clemenceau toutefois proposa à Merrheim, qui refusa, une mission auprès de Lénine et de Trotsky pour tenter d’empêcher la paix séparée.

Au lendemain de la conférence minoritaire de Saint-Étienne eut lieu, du 23 au 25 décembre 1917, la conférence confédérale de Clermont-Ferrand. Dans son désarroi, la minorité, peut-être pour consacrer l’unité syndicale face à Clemenceau, se joignit à la majorité pour voter à l’unanimité une motion d’inspiration wilsonienne préparée par Merrheim et Jouhaux. Toutefois, à cette époque encore, Merrheim critiqua la politique suivie par la majorité depuis 1914. Il fut délégué à la conférence socialo-syndicale interalliée de Londres en février 1918. Au moment de l’offensive allemande du printemps 1918, il refusa de présider le congrès minoritaire de Saint-Étienne des 19 et 20 mai, et le désavoua par une mise en garde contre le Comité de défense syndicaliste. La grève des métaux du bassin de la Loire provoquée par l’appel sous les drapeaux des jeunes classes vint le gêner au moment où il continuait d’opérer son revirement. Le 8 juin 1918, devant les parlementaires des groupes de gauche, il expliqua que les grèves étaient provoquées par la mauvaise application de la loi Mourier sur les affectés spéciaux. Au congrès de Paris — juillet 1918 — il était encore officiellement le chef d’une minorité révolutionnaire et pacifiste à tout prix dont il ne faisait en réalité plus partie. Après avoir soulagé leur conscience par une violente critique de la politique passée de Jouhaux, Merrheim, Bourderon et Dumoulin votèrent la motion d’orientation majoritaire. Privée de son chef le plus prestigieux, la minorité, après le congrès de Paris, n’avait plus aucune chance, dans l’immédiat, de conquérir la CGT. Les minoritaires furent désormais plus sévères pour Merrheim que pour Jouhaux, les deux hommes marchant désormais en plein accord. En novembre 1918, ils allaient réclamer à Loucheur la création d’un Conseil économique. De cette initiative mal accueillie sortira cependant le Conseil économique du travail. En septembre 1919, Merrheim défendit Jouhaux et son rapport d’activité au congrès de Lyon ; il appuya l’orientation économiste de la majorité qui correspondait à sa propre pensée d’avant-guerre et attaqua avec violence Lénine et les bolcheviks. Pour lui, le wilsonisme était plus que jamais la réalisation de l’espoir zimmerwaldien.

Le 29 mai 1920, Merrheim protesta avec les autres dirigeants de la majorité contre les procédés polémiques de la minorité. Il était en effet accusé de trahison. Au congrès des Métaux de 1920, le rapport moral ne fut voté qu’à deux voix de majorité (114 contre 112, 3 abstentions). Merrheim demeura secrétaire, mais la Fédération était brisée.
À Lille, en juillet 1921, Merrheim intervint pour la majorité sur l’orientation. Seule la révolution politique peut triompher par la violence, estimait-il, la révolution économique ne le peut pas, et il réprouvait la révolution politique réclamée par les minoritaires. Cette même année, il présenta à la Ligue des droits de l’Homme un rapport sur la politique ouvrière et sociale. La maladie l’écarta de la vie syndicale à partir de 1923 ; il mourut deux ans plus tard. Une souscription fut ouverte par Ch. Dulot, F. Delaisi et Hoschiller pour permettre à Mme Merrheim d’ouvrir une boutique de mercerie (cf. L’Information sociale, 18 mars 1926).

Parce qu’il fut le premier des syndicalistes pacifistes en 1914 (après Lenoir) et en même temps un adversaire acharné de la Révolution d’Octobre, la tendance anticommuniste s’est réclamée de lui avant et après 1940. Un groupe des « Amis de Merrheim » s’est créé autour de Syndicats en 1939. La personnalité de Merrheim transcende ces questions de tendance.

Entre l’époque de Griffuelhes et celle de Jouhaux, il est sans aucun doute le plus important des militants ouvriers. On comprend que les syndicalistes partisans de la collaboration avec l’Allemagne nazie aient voulu utiliser un exemple aussi prestigieux. Mais ils négligeaient une des raisons essentielles de l’hostilité de Merrheim à la Révolution d’Octobre, le traité de Brest-Litovsk ; son pacifisme n’acceptait en aucun cas la capitulation sans conditions de la France devant l’impérialisme allemand.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article73732, notice MERRHEIM Alphonse, Adolphe par Henri Dubief, version mise en ligne le 1er septembre 2009, dernière modification le 22 novembre 2022.

Par Henri Dubief

Alphonse Merrheim (1907-1908)
Alphonse Merrheim (1907-1908)
cc Agence Rol
Différents protagonistes de la Charte d’Amiens.

ŒUVRE : (en dehors des ouvrages ou collaborations déjà cités), Collaborations : La Voix du Peuple, n° 1, 1er décembre 1900. — L’Avant-Garde, avril 1905-mars 1906. — L’Action directe, janvier-octobre 1908. — La Révolution, 1er février-28 mars 1909. — L’École émancipée, n° 1, 1er octobre 1910. — La Bataille syndicaliste, n° 1, 27 avril 1911. — L’Atelier, mars 1920-1923. — L’Information sociale, n° 1, 5 janvier 1918.
BROCHURE : Amsterdam ou Moscou ? Le syndicalisme en danger, Paris, s.d. [1921], 61 p.

SOURCES : Arch. Nat. F7/13 053 et F7/13 574, rapport du 8 juillet 1915, F 7/13371 (important dossier sur Merrheim) et F 7/13570. — État civil, La Madeleine (Nord). — Christian Gras, « Merrheim et le capitalisme », Le Mouvement social, n° 63, avril-juin 1968. — L’Information sociale, 29 octobre et 5 novembre 1925. — La Révolution prolétarienne (article de Monatte) novembre 1925. — La plupart des Histoires du Mouvement ouvrier français. — Nicholas Papayanis, « Alphonse Merrheim and the strike of Hennebont : the struggle for the 8 hour day in France, International review of social history, vol. XVI, 1971 ; Alphonse Merrheim, the emergence of reformism in revolutionnar syndicalism, 1871-1925, Dordrecht-Boston-Lancaster, Ninhoff, 1985, pp. 20-184. — V. Daline, « Alphonse Merrheim et sa correspondance confidentielle », Hommes et idées, Moscou, Éditions du Progrès, 1983.

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