Par Michèle Rault
Née le 19 mars 1912 à La Chapelle Saint-Melaine (Ille-et-Vilaine), morte le 23 juin 1994 à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) ; ouvrière agricole, vendeuse, confectionneuse à domicile puis permanente communiste ; militante du PCF et de l’UFF ; conseillère municipale d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) de 1953 à 1971.
Fille d’un cultivateur qui se louait, Angèle Malleron appartenait à une famille de six enfants et dut très jeune participer aux travaux agricoles. À l’âge de quinze ans, elle vint vivre à Stains (Seine, Seine-Saint-Denis) pour travailler chez sa sœur et son beau-frère, maraicher. Elle trouva ensuite un emploi comme vendeuse dans une épicerie de Bois-Colombes (Seine, Hauts-de-Seine). Elle connut alors, en 1928-1929, Auguste Malleron, chauffeur-livreur chez Damoy. Ils se marièrent le 16 décembre 1933 à Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) où ils habitaient rue du Nord puis rue Ledru-Rollin. Après la naissance de ses enfants, Angèle Malleron travailla comme confectionneuse à domicile. En 1947, la famille obtint un logement dans la cité des HBM Marat. Elle commença alors à militer au Parti communiste et à l’Union des femmes françaises (UFF) dont elle était secrétaire pour le comité Marat. Elle participa au congrès de l’UFF à Marseille en juin 1949. Vendeuse à la pharmacie Ribot d’Ivry-sur-Seine, elle adhéra au syndicat de la pharmacie.
Elle fut élue conseillère municipale d’Ivry-sur-Seine le 26 avril 1953, réélue le 8 mars 1959 et le 16 mars 1965 sur la liste conduite par Georges Marrane. Elle devint cinquième adjointe le 5 avril 1959 succédant à Odette Moulan et sixième adjointe le 10 avril 1965. Permanente du Parti communiste, elle était au sein de l’équipe municipale, responsable des problèmes sociaux et de l’équipement sanitaire. Elle ne se représenta pas en 1971 et travailla à la Société d’économie mixte d’Ivry (SEMI), chargée de la rénovation du centre-ville jusqu’à sa retraite.
Par Michèle Rault
SOURCES : Arch. Dép. Val-de-Marne, 1 Mi 2426. — Arch. Com. Ivry-sur-Seine. — Témoignage de sa fille, Gisèle Chaffaud, 2007.