Par Claude Pennetier
Né le 4 juillet 1865 à Paris (Ier arr.), mort le 12 mai 1932 à Champigny (Seine, Val-de-Marne) ; ouvrier menuisier ; syndicaliste, militant socialiste puis communiste de Champigny.
Fils d’un garçon de salle et d’une couturière, Henri Martinet, ouvrier menuisier, militait à la Fédération des travailleurs socialistes de France depuis le début du siècle. Délégué au congrès de la salle Wagram (1900), par l’union socialiste-révolutionnaire, groupe de la FTSF de Champigny et par l’union syndicale des ouvriers menuisiers du département de la Seine, Martinet représenta la FTSF au congrès du PSF à Tours (1902).
Il fut élu conseiller municipal socialiste de Champigny-sur-Marne (Seine) en 1912. Il anima la liste socialiste unifiée lors des élections municipales des 30 novembre et 7 décembre 1919. Au premier tour les candidats recueillirent 907 voix de moyenne sur 2 606 suffrages exprimés. Avec 964 voix de moyenne sur 1 935 au second tour, ils purent conquérir cinq sièges. Il conduisit, sans succès, la liste communiste en 1925 et 1929.
À la fin du mois d’octobre 1920, Henri Martinet rompit avec le comité pour la reconstruction de la IIe Internationale et donna son soutien à la motion pour l’adhésion immédiate à la IIIe. Son ralliement facilita l’adhésion de la section de Champigny au Parti communiste, qui se fit à l’unanimité moins cinq voix au lendemain du congrès de Tours (décembre 1920). Martinet fut le secrétaire de la nouvelle section, secondé par Martin (secrétaire adjoint), Deutch (trésorier) et Armand Gandon (trésorier adjoint). Les effectifs qui étaient passés de 75 cotisants en décembre 1919 à 130 au premier semestre, tombèrent à 44 pour l’année 1921.
Henri Martinet s’était marié en 1895.
Par Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Paris, DM3 et versement 10451/76/1. — l’Humanité, 17 janvier et 17 février 1921. — Le Congrès de Tours, édition critique, op. cit., p. 141. — Notes de Jacques Girault. — État civil.