MONTAROU Charles, Alexandre

Par Jean Maitron

Né le 10 avril 1881 à Saint-Jean-le-Blanc (Loiret), mort le 19 janvier 1950 à Paris (XIVe arr.) ; ouvrier mécanicien de dépôt des omnibus ; syndicaliste révolutionnaire de la Seine.

Né à Saint-Jean-le-Blanc, canton sud d’Orléans, Charles Montarou (parfois orthographié Montaroux) entra à la Compagnie générale des omnibus le 14 septembre 1900 comme ouvrier mécanicien de dépôt. Il habitait 30, rue de Paris, à Boissy-Saint-Léger (Seine-et-Oise, Val-de-Marne). Secrétaire du syndicat général des Travailleurs des Omnibus, il fut révoqué de la Compagnie en 1914, après avoir été condamné le 26 mars 1914 à huit mois de prison et 100 F d’amende pour propagande contre la loi des trois ans de service militaire et avoir fait six mois de prison préventive (du 1er juillet à la fin de décembre 1913).

En février 1916, il était mobilisé à la section des autocamions d’artillerie à Boissy-Saint-Léger. Après son service militaire, il retrouva son emploi. Il fut secrétaire du syndicat général des travailleurs des omnibus dès sa fondation (date inconnue). Syndicaliste révolutionnaire, il n’était pas cependant propagandiste de l’antimilitarisme.

Marié en premières noces avec Olympe Léa Gateau, divorcé le 18 juillet 1923, Charles Montarou était marié en secondes noces, le 19 mai 1925, avec Marie Lucie Miquel, à Paris (XIVe arr.). Elle décéda le 28 janvier 1973 à Paris (XIIIe arr.).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article73896, notice MONTAROU Charles, Alexandre par Jean Maitron, version mise en ligne le 10 septembre 2009, dernière modification le 22 novembre 2022.

Par Jean Maitron

SOURCES : Arch. Nat., F7/13 053, F7/13 826. — Les Temps Nouveaux, 4 avril 1914. — Notes de Claude Miquel, juin 2020.

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