MULLER Gaston, Auguste

Ajusteur mécanicien, Gaston Muller était en 1921 militant du Comité de la 3e Internationale, donc certainement aussi du Parti communiste. En 1922, il était actif au sein du mouvement des locataires à Saint-Maur.
Il se présenta aux élections législatives de 1924 sur la liste du Bloc ouvrier et paysan (BOP) menée par Paul Vaillant-Couturier dans la quatrième circonscription de la Seine (celle de la banlieue parisienne). Il obtint 105 399 voix sur 342 484 votants et fut élu. Dès son arrivée à la Chambre, il fut nommé membre de la commission des mines et forces motrices. Il prit part à la discussion de plusieurs projets de loi et interpella le gouvernement en 1927 sur les conséquences de la circulaire ministérielle autorisant officiers et sous-officiers à réagir contre les provocations antimilitaristes. Il fut l’auteur du Discours contre la guerre et le militarisme naval. Pour la défense des matelots.

Il s’était présenté sans succès en juin 1925 au conseil général dans le canton de Saint-Maur (Seine, Val-de-Marne). En octobre 1925, il fut un des signataires de la lettre adressée à l’Internationale communiste, dite « Lettre des 250 », qui critiquait la ligne politique du Parti communiste français.

G. Muller fut exclu du PC en mars 1928 en même temps que Hildebert Baroux. Devenu « communiste indépendant », Gaston Muller brigua à nouveau un siège de député en 1928 dans la quatrième circonscription de Sceaux (Saint-Maur, Joinville, Bonneuil, Créteil). Il recueillit 1092 suffrages soit 5,48 % (par rapport aux inscrits) et fut battu par le candidat du Parti communiste.