PERRIER Marie, Madeleine

Née le 5 juin 1923 à Paris ; militante chrétienne en milieu ouvrier à Marseille (Bouches du Rhône), à Arcueil et à Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne).

Fille de Georges Perrier, général divisionnaire et de Louise Pagezy, sans profession. Marie Perrier fit des études au lycée jusqu’en la classe de 4e incluse, puis fit une préparation du conservatoire en travaillant le violoncelle. Elle avait deux sœurs : Antoinette-Hélène qui fut photographe et Suzanne Denise, professeur agrégée de botanique. Selon ses propres déclarations, elle était pendant la guerre d’opinions vichystes.

C’est après la guerre, à Marseille, qu’elle fréquenta les milieux chrétiens de gauche, notamment le Mouvement populaire des familles en 1948. Elle fit trois jours de prison ferme à la prison des Baumettes (Marseille) pour apposition d’affiches demandant la libération des « squatters » emprisonnés. Elle adhéra à la CGT la même année et fut déléguée à la commission féminine de la chimie à la bourse du travail. Elle travaillait chez Fournier Ferrier après avoir été chassée d’une autre entreprise.

On la retrouve en 1950 en banlieue sud-est. Elle habitait à Arcueil, 4 rue Jean-Pierre Timbaud (et aussi à Chevilly-Larue) mais travaillait aux Œillets métalliques à Ivry-sur-Seine. Le Parti communiste reçut son adhésion en mars 1951 et elle suivit une école de formation à Ivry dans les mois qui suivirent et devint une lectrice attentive des œuvres de Staline : Les Principes du léninisme, Matérialisme dialectique et matérialisme historique, L’homme, le capital le plus précieux. Membre du syndicat des métaux, elle fut déléguée du personnel. Elle milita à la cellule des Œillets métalliques. L’ensemble de sa famille était hostile à son engagement.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article74004, notice PERRIER Marie, Madeleine, version mise en ligne le 14 septembre 2009, dernière modification le 22 novembre 2022.

SOURCE : Arch. fédération communiste du Val-de-Marne.

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