PERRET Louis, Eugène

Par François Roux

Né le 6 octobre 1888 à La Roche-de-Glun (Drôme), mort le 13 janvier 1977 à Livron-sur-Drôme (Drôme) ; cheminot ; syndicaliste unitaire (CGTU) du Vaucluse.

Fils d’agriculteurs, cheminot syndicaliste et militant communiste d’Avignon (Vaucluse), Louis Perret présida en 1926 l’éphémère Union intersyndicale des cheminots d’Avignon dont il avait été le promoteur avec Paul Sarrasin, et qui regroupait le syndicat CGTU et l’Union des syndicats professionnels. En 1927, il était membre du bureau de l’Union locale CGTU. Fut-il révoqué en 1931 à cause de ses activités politiques comme l’indique un rapport de police de janvier 1932 ? En 1929, il avait été candidat communiste aux élections municipales d’Avignon.

Depuis 1934, il était membre du bureau du rayon d’Avignon, trésorier du syndicat unitaire des cheminots d’Avignon et du syndicat unique des cheminots qu’il avait contribué à créer. Il se présenta aux élections cantonales de 1934 à Avignon. Délégué en septembre 1935 au congrès national CGTU à Issy-les-Moulineaux, élu trésorier adjoint au congrès de réorganisation à Avignon le 19 janvier 1936, il fit partie de la délégation vauclusienne au congrès de réunification de Toulouse. Il était également trésorier adjoint de la Bourse du Travail et membre de la commission départementale de conciliation.

Fin 1939, il était signalé comme membre de la cellule « des Trains ». Il ne fit plus partie du bureau du syndicat renouvelé pour 1940 quelques jours avant sa dissolution par ordre préfectoral « pour ne pas avoir répudié le Pacte germano-soviétique ».

Pendant l’Occupation, il fut arrêté, condamné aux travaux forcés à perpétuité, puis interné à la centrale d’Eysses.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article7401, notice PERRET Louis, Eugène par François Roux, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 20 novembre 2008.

Par François Roux

SOURCES : Arch. Dép. Vaucluse, 1 M 824, 825, 826, 827, 842 ; 10 M 31, 32. — Le Réveil vauclusien, 1929. — La Voix du peuple, janvier 1936. — S. Courtois, La politique du PCF et ses aspects syndicaux, Th., op. cit.

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