POURSAIN Georges, Émile

Commerçant épicier devenu directeur l’entrepôt de Charenton de la coopérative (communiste) la Famille nouvelle, Georges Poursain, ancien combattant, milita au Parti socialiste à partir de 1919, puis au Parti communiste à Saint-Mandé où il était venu s’installer en mai 1920, venant de Paris (Xe arr.).
Membre du syndicat CGT de l’Alimentation depuis 1904, il y occupa des postes variés. En 1929, il était secrétaire du syndicat unitaire des travailleurs des halles et parties similaires (voir Henri Boville).

Son épouse était ménagère.

Georges Poursain fut tête de liste communiste lors des élections municipales de mai 1929 à Saint-Mandé. Il fut à nouveau, en vain, candidat lors des élections complémentaires des 25 et 30 août 1936 mène si celle-ci marquèrent un net progrès du vote communiste.

En 1939, à la déclaration de guerre, il était secrétaire du syndicat et secrétaire de la commission de contrôle de la Fédération d’Alimentation. En octobre 1939, lors d’une réunion tenue à Orléans, il fut, avec une dizaine de camarades, exclu du Comité national de l’Alimentation, comme communiste, sur proposition d’Auguste Savoie. Il resta néanmoins membre du syndicat et employé appointé comme permanent.

Arrêté le 26 juillet 1940, il a été interné pendant quatre ans, successivement aux camps d’Aincourt, Voves et de Pithiviers (Loiret) pendant la Seconde Guerre mondiale (son fils fut déporté en Allemagne). Libéré le 11 août 1944 de Pithiviers, il fut désigné par le Comité local de Libération de Saint-Mandé comme vice-président. Il conserva son siège de conseiller municipal en mai 1945. Il fut réélu le 19 octobre 1947 et le 26 avril 1953.

En 1948, il à 73 ans, il était secrétaire-trésorier à l’Union syndicale de l’Alimentation, 3 rue du Châteeau-d’Eau.

Deux des ses enfants furent militants communistes : Robert Poursain, architecte, né le 11 octobre 1911 à Paris
(Xe arr.), membre du PC depuis 1934, son frère était membre des JC et du PC.