PUYET Solange [née GELIN Solange, Marguerite]

Fille d’un cultivateur qui devint ouvrier dans une scierie puis mineur de fonds, Solange Puget arrêta sa scolarité à l’âge de treize ans. Elle trouva à s’employer pendant trois ans chez une couturière. À seize ans, elle rentra comme employé de bureau aux mines de Montcombroux-les-Mines qui dépendaient des houillères du bassin d’Auvergne où travaillait son père. Avec lui, elle participa à la grande grève des mineurs de 1947. Elle rencontra à la mine, André Puyet, ancien résistant FTP, secrétaire fédéral du Parti communiste de l’Allier, qui devint son mari en 1949. Elle vécut à Montluçon puis à Charolles et à partir de 1951, à Moulins, où André Puyet travailla au journal communiste Valmy avant d’être, en 1951-1952, secrétaire à l’organisation du Parti communiste de l’Allier. Pour pouvoir se loger, Solange Puyet tenait une épicerie-buvette.

En 1962, elle vint vivre avec sa famille en région parisienne pour que son fils reçoive des soins adaptés à son état de santé. Elle s’établit à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) et trouva, en 1963, un emploi au Secours populaire, travaillant pour son journal La Défense. Elle fut à l’origine de la création du comité du Secours populaire d’Ivry.

Le 14 mars 1965, elle fut élue conseillère municipale communiste sur la liste de Georges Marrane. Elle retrouva son siège lors du scrutin de 1971 dans l’équipe conduite par le maire Jacques Laloë. Elle travaillait depuis 1967 comme secrétaire administrative du comité de jumelage, fonction qu’elle occupa jusqu’en 1974.