Par Claude Pennetier
Né le 11 mai 1910 à Villejuif (Seine), mort le 2 décembre 1993 à Villejuif (Val-de-Marne) ; ébéniste, employé ; militant communiste ; maire adjoint de Villejuif.
Fils d’un employé à la Société du Gaz de Paris, frère de Georges Le Bigot, maire communiste de Villejuif en 1937 qui mourut à Auschwitz en 1942, André Le Bigot, ébéniste et employé, fut un des animateurs de la grève de 1936 à la Samaritaine.
Demeurant avenue de la République, élu conseiller municipal communiste de Villejuif (Seine) le 29 avril 1945 en dixième position au classement général (5 835 voix sur 11 546 votants), il fut démissionnaire dès le 30 juillet 1945. La famille de Georges le Bigot s’étonna, en 1947, dans une lettre à Georges Marrane, de l’absence de celui- dans les hommages rendus aux conseillers généraux communistes morts pendant la Seconde Guerre mondialle en raison de leur activité militante. Si cettte protestation n’eut pas d’effet immédiat, elle contribua au retour progressif de Georges Le Bigot dans le Panthéon de Villejuif.
Après avoir déménagé rue Jean Jaurès, il retrouva une place au conseil le 26 avril 1953, le 8 mars 1959 et le 14 mars 1965 toujours comme communiste. Il fut désigné comme troisième adjoint supplémentaire le 11 mai 1953 avec 16 voix sur 26 bulletins, troisième adjoint le 19 mars 1959 et le 21 mars 1965. La première magistrature municipale était occupée par Louis Dolly.
Marié à Villejuif le 24 octobre 1931 avec Madeleine Roy, puis divorcé, Le Bigot s’était remarié le 12 août 1950 avec Gilberte Deslouis toujours à Villejuif.
Par Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Dép. Val-de-Marne, 1 Mi 2426. — Arch. Com Villejuif, série : 60W4 (liste électorales 1953). — État civil de Villejuif.