FORTANÉ André

Né le 21 mars 1915 à Bordeaux (Gironde), mort le 1er septembre 2009 à La Tour-du-Crieu (Ariège) [Saint-Jean-de-Vergès, selon l’état civil] ; militant laïque ; coopérateur ; fondateur de l’Union des familles laïques (UFAL).

Fils d’Eugène Fortané, cuisinier et de Jenny Lacouture, ménagère, André Fortané, agriculteur en Dordogne, participa à la Résistance et fut déporté le 22 janvier 1944 à Buchenwald puis transféré à Dora.

Il vécut ensuite en Ariège. Syndicaliste paysan, il fut secrétaire général adjoint de la Confédération générale de l’agriculture (CGA), dans laquelle les communistes avaient un rôle important, sinon dirigeant.

Devenu animateur de coopératives ouvrières de production, il s’installa à Épinay-sur-Seine et se fit le héraut de la réconciliation entre la gauche laïque et la famille.

Il créa en 1967 le Conseil national des associations familiales laïques (CNAFAL) qui siégea à l’UNAF et eut le soutien de la FEN.

Il combattit les projets d’Alain Savary*, ministre de l’Éducation nationale de François Mitterrand*. Mis en minorité dans la CNAFAL lors du congrès d’Hourtin en 1988, il créa l’Union des familles laïques (UFAL) qui prônait une laïcité intransigeante qu’il présida jusqu’en 1996.

Il s’était marié à Paris XVIIe arr en 1936, puis divorcé, à Épinay-sur-Seine en 1967.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article74149, notice FORTANÉ André, version mise en ligne le 18 septembre 2009, dernière modification le 1er octobre 2014.

SOURCES : Article nécrologique par Michel Noblecourt, Le Monde, 19 septembre 2009. — État civil.

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