Par Daniel Grason, Claude Pennetier
Né le 14 décembre 1881 à Dambach-la-Ville (Bas-Rhin), mort le 6 juin 1962 à Créteil (Seine, Val-de-Marne) ; artisan bottier ; communiste ; interné ; résistant ; conseiller municipal communiste de Créteil.
Fils d’Henri et de Caroline née Humar, Henri Kock vivait 45 avenue de la Ceinture à Créteil (Seine, Val-de-Marne). Henri Koch fut candidat communiste aux élections municipales en 1925 et 1929 mais pas en 1935.
En 1941, il fut contacté par un militant déclarant se nommer "Loiseau". Celui-ci se présenta à son atelier et lui demanda d’effectuer la réparation de chaussures de plusieurs militants clandestins qui étaient en sa compagnie, il accepta.
Ce militant lui demanda par la suite s’il ne connaissait pas des militants qui seraient prêts à travailler avec lui. Henri Koch parla de cette proposition à Raymond Labadie et à sa sœur Simone, tous les deux étaient disponibles pour l’action. Il les présenta à "Loiseau" Paul Espiasse-Cabau, responsable d’un groupe de FTP.
Le 12 juillet 1941 deux inspecteurs de la BS2 des Renseignements généraux interpellèrent Henri Koch. Interné à la caserne des Tourelles dans le XXe arrondissement, il fut libéré le 4 décembre 1941.
Henri Koch a été homologué au titre des Forces françaises combattantes (FFC), des Forces françaises de l’intérieur (FFI), et Interné résistant.
Il fut conseiller municipal communiste de Créteil en octobre 1947 et 1953. Son mandat prit fin le 7 mars 1959.
Une rue de Créteil porte son nom.
Par Daniel Grason, Claude Pennetier
SOURCES : Arch. de Paris, DM3 47. – Arch. PPo. BA 1836, BS2 carton 41 (transmis par Gérard Larue), 77 W 5341. – Bureau résistance GR 16 P 321370. – Renseignements communiqués par Jeannine Gruselle.