Par André Balent
Né le 5 juillet 1908 à Prades (Pyrénées-Orientales), mort le 25 septembre 1990 à Montpellier (Hérault) ; militant socialiste des Pyrénées-Orientales ; résistant (Libération-sud) ; déporté.
Neveu de Joseph Berta et fils de Ferdinand Berta, Fernand Berta eut des responsabilités au sein de la Jeunesse socialiste des Pyrénées-Orientales. Employé à Perpignan (Pyrénées-Orientales) il milita au sein de la CGT : le 25 janvier 1938 il fut élu (ou réélu ?) administrateur de l’UL-CGT de Perpignan. En 1938, il était secrétaire de la section socialiste SFIO de Perpignan.
Résistant, il participa, le 21 février 1942, à la réunion où fut finalement fondé , de façon formelle, le mouvement Libération-sud dans les Pyrénées-Orientales. Cette réunion, convoquée par Marcel Mayneris*, commencée au café perpignanais de la Font del Gat se déroula ensuite au domicile de Joseph Rous [de Puyvalador]*.
Fernand Berta fut victime de la vague d’arrestations de militants des MUR de Perpignan le 12 avril 1944. Détenu à la citadelle de Perpignan par la SIPO-SD, il fut transféré à Compiègne d’où il fut déporté en Allemagne par le convoi du 12 mai 1944 à destination du camp de Buchenwald (Thuringe, Allemagne). À la suite de la libération du camp, il fut rapatrié le 11 avril 1945.
Après la Seconde Guerre mondiale, Fernand Berta, employé à la Sécurité sociale, milita toujours à la SFIO. Il vivait à Perpignan.
Par André Balent
SOURCES : Le Travailleur Catalan, hebdomadaire de la région catalane du Parti communiste, 5 février 1938 ; 10 septembre 1938. — Lean Larrieu, Vichy, l’occupation nazie et la Résistance catalane, I, Chronologie des années noires, Prades, Terra Nostra, 1994, 400 p. [p. 107, p. 265]. — Interview de M. Joseph Berta, militant socialiste et syndicaliste à Perpignan (1971).— Site de la FMD (http://www.bddm.org/liv/search.php) consulté le 22 juin 2015.