Par Michèle Rault
Né le 26 décembre 1912 à Bordeaux (Gironde), mort le 19 juin 1952 à Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) ; serrurier et soudeur autogène domicilié à Ivry-sur-Seine ; volontaire en Espagne républicaine.
Fils d’un menuisier, titulaire du certificat d’études primaires et d’un CAP de serrurerie, René Dyeul exerça la profession de serrurier et de soudeur autogène. Il habita Reims (Marne) puis Ivry-sur-Seine dans le quartier d’Ivry-Port. Il était adhérent de la CGT, fédération du bâtiment, ainsi que du Secours rouge international. En février 1936, il adhéra au Parti communiste et milita à la cellule Molière.
Alors qu’il était au chômage, il partit d’Ivry, le 18 novembre 1936, comme volontaire dans les Brigades internationales en Espagne avec plusieurs centaines de combattants réunis au patronage municipal. Il appartint au bataillon franco-belge "Henri Vuillemin" de la 13e Brigade (Dombrowski) puis fut chef de secteur à l’intendance de la 14e (La Marseillaise). Il prit part aux combats de Teruel, Malaga et en Aragon. Blessé le 23 juillet 1937 lors du bombardement de Brunete, il eut le crâne traversé par une balle et fut deux fois trépané.
René Dyeul fut trésorier de la section ivryenne de l’Association des volontaires en Espagne républicaine (AVER). En mai 1952, il fut embauché par la ville d’Ivry-sur-Seine comme gardien de square.
Marié le 17 mars 1934 à Reims (Marne), père d’une fille née en 1935, René Dyeul se suicida à Ivry-sur-Seine.
Par Michèle Rault
SOURCES : Arch. AVER. — Ivry fidèle à la classe ouvrière et à la France, 1971.— Arch. Com. Ivry-sur-Seine. — Archives du Komintern, dossiers Brigades internationales, RGASPI.