Par Annie Pennetier
Né le 21 décembre 1928 à Kernevel-Rosporden (Finistère), mort le 20 mai 2008 à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) ; tourneur ; permanent syndical CGT à Villeneuve-Saint-Georges (Seine-et-Oise, Val-de-Marne), dirigeant communiste de Valenton.
Né en Bretagne d’un père maçon, dans une famille sans traditions syndicales, Hubert Quéméré avait trois ans lorsque ses parents vinrent habiter à Villeneuve-le-Roi (Seine-et-Oise, Val-de-Marne). Tourneur, il travailla dans quatorze entreprises à Paris et en banlieue sud-est.
Militant de l’Union des jeunesses républicaines françaises (UJRF), il adhéra au Parti communiste (PCF) en 1947 et prit rapidement des responsabilités dans le comité de section et le bureau de section. Militant syndical de Villeneuve-Saint-Georges, il fut conseiller prudhomme pendant plus de dix ans. Métallurgiste, il travailla dans quinze entreprises différentes dont il fut souvent licencié.
Permanent de l’Union locale CGT de Villeneuve-Saint-Georges de 1960 à 1980, il travailla ensuite comme inspecteur des ventes à la Vie ouvrière pendant dix ans et siégea à la direction nationale de la diffusion.
Le couple Quéméré s’installa à Valenton, cité de la Lutèce, au milieu des années soixante.
Hubert Quéméré fut membre du bureau de l’Union départementale du Val-de-Marne à partir de 1967 et siégea à la commission pour la Sécurité sociale.
Secrétaire puis trésorier de l’Union syndicale des retraités (USR) du Val-de-Marne, il aida Roland Foucard à créer l’Institut d’histoire sociale CGT du Val-de-Marne.
Il s’était marié le 27 décembre 1952 à Villeneuve-le-Roi avec la jeune communiste Jeannine Larousse. Le couple eut deux filles.
Par Annie Pennetier
SOURCES : Témoignages. — Mémo luttes, n° 41. — Flash, magazine municipal d’information de Valenton, n° 173, 2008.