Par Michèle Rault
Né le 22 septembre 1904 à Paris (XIIe arr.), mort au combat le 8 septembre 1944 à Autun (Saône-et-Loire) ; meunier puis contrôleur en métallurgie ; militant communiste domicilié à Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) ; résistant.
Fils de Gustave Ernest Simonet, marinier, et de Julie Faure, brunisseuse, Gustave Simonet habita Pantin (Seine, Seine-Saint-Denis) puis Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) dans le quartier du Port où il s’était marié le 27 août 1927 avec Lucienne Émilienne Fargeix, et où il militait au Parti communiste.
Meunier puis contrôleur en métallurgie, il s’engagea dans les FTPF puis les FFI en Saône-et-Loire et appartint au groupe Michel (1re Cie 5e Bataillon) avec le grade de caporal. Il fut mortellement blessé dans le secteur du collège au cours des combats menés pour la libération de la ville d’Autun (Saône-et-Loire).
Il fut inhumé au cimetière de Digoin (Saône-et-Loire) dans le carré des Forces communes.
Il fut déclaré « Mort pour la France » le 12 avril 1945 et fut homologué au grade de caporal des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Le conseil municipal d’Ivry-sur-Seine attribua le nom de Gustave Simonnet à la Villa de la Gare, le 27 juillet 1945.
Sa veuve habitait 4 place de l’Insurrection à Ivry-sur-Seine.
Son nom figure sur la plaque commémorative aux FFI à l’intérieur du cimetière communal, à Autun et sur le monument aux morts, à Digoin (Saône-et-Loire).
Par Michèle Rault
SOURCES : AVCC Caen, 21 P 154940. — SHD Vincennes, GR 16 P 549847 . — Arch. Com. Ivry-sur-Seine, dossier FNDIRP. — État civil.