Par Claude Pennetier
Né le 26 décembre 1907 à Neuilly-sur-Seine (Seine, Hauts-de-Seine), mort le 8 mars 1981 à Évry (Essonne) ; ajusteur, responsable d’une école de formation ; principal porte-parole du PCF à Créteil (Seine, Val-de-Marne) ; conseiller municipal de Créteil (1944-1959).
Fils d’un cordonnier et d’une ménagère, ajusteur outilleur, Jean-Marie Joly travailla comme responsable d’une école de formation à la métallurgie. Représentant les FTP, il fut membre du Comité local de Libération de Créteil et siégea au conseil municipal provisoire à partir du 11 septembre 1944, sous la présidence d’Éloi Aldebert.
Il continua à siéger au conseil municipal de Créteil à l’issue du scrutin du 13 mai 1945 avec 2 465 voix sur 4 774 votants (2e tour), puis fut désigné premier adjoint le 18 mai. Réélu simple conseiller communiste le 19 octobre 1947, il siégea jusqu’en 1959. La première magistrature municipale était occupée par Paul Casalis (RPF) puis André Dassibat (RPF). Il était le principal porte-parole du PCF à Créteil.
Jean-Marie Joly dirigea, sans succès, la liste d’Union des gauches républicaines de Créteil aux élections municipales du 15 mars 1959. Elle comprenait des militants communistes comme Lucien Richard, Marguerite Fabre et Fidel Lopez, des militants du PSA comme Albert Delettre (deuxième de liste) et Lucien Claude, et de l’UGS comme Marcel Pennetier.
Le 3 décembre 1927 à Montmorency (Seine-et-Oise, Val-d’Oise), il avait épousé Henriette Sestre, aide soignante à l’hôpital intercommunal, militante communiste, née en 1908. Elle joua un rôle important en permettant l’engagement intense de Jean-Marie Joly. Ils eurent deux fils. Divorcé en 1977, il se remaria le 27 avril 1979 à Soisy-sur-Seine (Essonne) avec Élisabeth Kalman.
Par Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Dép. Val-de-Marne, 1 Mi 2426. — Arch. Com Créteil. — État civil de Montmorency.