Par Jean-Pierre Besse, Claude Pennetier
Née le 3 décembre 1905 à Lyon IVe (Rhône), morte le 27 décembre 2002 à Paris (XIe arr.) ; employée de bureau ; résistante, déportée ; militante communiste du XIe arr. de Paris.
Micheline Giraudon était la fille d’un maroquinier et d’une corsetière. Elle épousa en octobre 1923 à Levallois-Perret Julien, Alfred Giraudon.
Militante du comité des femmes contre la guerre et le fascisme à partir de 1935 dans le XIe arr.de Paris, Micheline Giraudon se décida à adhérer au Parti communiste le jour de son interdiction le 27 septembre 1939, en réaction contre cette mesure.
Pendant l’Occupation, elle organisa des manifestations de femmes au faubourg Saint-Antoine et au carrefour Ledru-Rollin. Elle rejoignit le groupe Valmy des FTPF. Elle fut arrêtée le 11 mars 1943 à 8 h20 à l’angle de la rue Sainte- Ambroise et de l’avenue Parmentier lors d’une rendez vous avec Jeanne Lacloche-Schrodt. Elle était alors mère d’un enfant.
Condamnée par les Allemands, elle fut déportée au camp de Ravensbrück le 2 septembre 1943.
Libérée en avril 1945 à Neubrandenbourg, revenue à Paris XIe arr., elle fut une active militante de la CGT et du PCF. Elle fut candidate en octobre 1947 aux élections municipales.
Retirée en province, elle donna son corps à la science.
Par Jean-Pierre Besse, Claude Pennetier
SOURCES : Arch. PPo., BS2, 24, GB 116.— La Voix du XIe, octobre 1947.—L’Humanité, 3 janvier 2003.— Etat civil.