GILIOLI Françoise [née CHAPOU Françoise, Jacqueline]

Françoise Chapou était la fille d’Yvonne Chapou, née Contou, institutrice, future membre du comité de libération du Lot au titre de l’Union des femmes françaises, et de Jean-Jacques Chapou, professeur adjoint au lycée de Cahors, militant socialiste puis communiste, grand résistant qui se donna la mort en 1944. Sa grand-mère, également institutrice, Camille Chapou, était morte en déportation en juillet 1944.

Françoise Chapou fit ses études à la faculté des lettres de Toulouse. Militante à l’Union nationale des étudiants de France depuis octobre 1957, tout en étant membre de l’Union des étudiants communistes depuis janvier 1958, elle fit partie du bureau de la « corpo » des lettres en 1961-1962. Elle obtint trois certificats de licence en lettres classiques.

Militante du Parti communiste français depuis avril 1961, elle fut la secrétaire d’une cellule communiste à Toulouse en 1963-1964.

Françoise Chapou se maria en avril 1965 à Cahors avec un maître d’internat communiste, fils d’une ouvrière savonnière. Le couple divorça.

Françoise Gilioli devint maîtresse auxiliaire en 1964 et fut nommée adjointe d’enseignement au lycée de Saint-Céré (Lot). Elle devint la secrétaire de la section (S1) du Syndicat national de l’enseignement secondaire ;

Elle entra au bureau puis au secrétariat de la section communiste de Saint-Céré et au comité de la fédération communiste du Lot (1965). Elle fut mutée au lycée de Mazamet (Tarn) en 1967.