Par Jean-Pierre Besse
Né le 30 juin 1896 à Senots (Oise), mort à Creil le 16 février 1972 ; cheminot ; syndicaliste confédéré puis CGT ; socialiste, puis PSA et PSU.
Fils d’un boutonnier et d’une boutonnière, Marius Pierrin milita activement au sein du syndicat confédéré des cheminots de Creil dont il fut le secrétaire à partir de 1926. Il fut membre du comité d’unité constitué à Creil le 9 novembre 1931. Il fut par ailleurs membre de la commission administrative fédérale de la CGT de 1926 à 1934 et occupa le poste de secrétaire adjoint en 1926.
Militant SFIO, il fut délégué par le groupe de Thiverny, où il habitait, au congrès fédéral de 1931 et défendit la motion Farinet-Lagorgette. En 1932, comme beaucoup de ses camarades, il critiqua Jules Uhry* et soutint Ruillier dans le conflit qui opposait les deux hommes. Il fut l’un des militants exclu de la SFIO le 25 septembre 1932. Installé à Creil, il fut candidat lors des élections municipales partielles sous l’étiquette « cheminot révolutionnaire ». En 1938, il fut secrétaire de la section de Creil de l’Union confédérale des locataires de France.
Après la Seconde Guerre mondiale, Marius Pierrin se présenta en 1959 et 1965 aux élections municipales à Creil sur la liste du PSA puis du PSU. et figura au second tour sur la liste communiste-PSA (puis PSU) qui affronta la liste de type troisième force dirigée par les socialistes.
Par Jean-Pierre Besse
SOURCES : Arch. Nat. F7/13039. — Arch. Dép. Oise, série M. — Arch. Mun. Creil. — Le Cri populaire de l’Oise, 1924-1939.