GIRARDIN Guy, Auguste, Alphonse

Fils d’un employé à la compagnie de chemins de fer, membre de la CGT et d’une future habilleuse de bouteilles dans une cave d’un négociant en champagne, membre elle aussi de la CGT, Guy Girardin, après avoir obtenu le brevet et un CAP, devint facteur à la SNCF. Il effectua son service militaire en Allemagne puis au Maroc dans l’infanterie comme soldat de deuxième classe (mai 1951-septembre 1952). De 1953 à 1957, il fut instituteur au Maroc dans l’enseignement musulman.

Rentré en France, il se maria en septembre 1953 à Moussy (Marne) avec une institutrice, fille d’un petit industriel en bois. Le couple avait deux enfants au début des années 1960.

Guy Girardin fut intégré dans l’enseignement primaire en Manche où il habitait. Il adhéra au Syndicat national des instituteurs en 1957 où il enseignait à Octeville.

Il adhéra au Parti communiste français en janvier 1960 et devint membre du bureau de la section communiste de Cherbourg à partir d’octobre 1960. Membre du secrétariat de la section, il fut présenté au Conseil général dans le canton de Saint-Pierre-l’Église. Secrétaire provisoire du comité local du Mouvement de la Paix, secrétaire d’une amicale de locataires depuis octobre 1959, il participait au comité national de coordination des HLM.

Guy Girardin entra au comité de la fédération communiste de la Manche en juin 1962 où, lors de la conférence fédérale, il avait, dans son intervention, indiqué que la lutte pour l’unité avec les socialistes ne devait pas empêcher de « croiser le fer » avec eux. Il fut retiré du comité fédéral en décembre 1962. Critiqué par le secrétaire de la fédération qui lui reprochait d’avoir attaqué dans un tract un employé municipal socialiste, il se défendit violemment. De plus il n’avait pas donné satisfaction lors du stage central organisé par le PCF pour les instituteurs communistes.

Lors des élections municipales d’Octeville en 1977, Girardin figurait en troisième position de la liste de gauche conduite par un socialiste qui fut élue. Il devint conseiller municipal avec cinq autres communistes. Il participait jusqu’en 1983 au conseil de la communauté urbaine de Cherbourg comme membre des commissions « administration générale, finances, urbanisme, élections » et représentait le conseil à la commission administrative du bureau d’aide sociale et au bureau d’adjudication.