HAMELIN Ginette, née SYLVERE Antoinette, Gabrielle, Ginette

Par Hervé Dupuy, Jean-Pierre Besse

Née le 4 mars 1913 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), morte en déportation le 14 octobre 1944 à Ravensbrück (Allemagne) ; ingénieur-architecte ; militante communiste à l’Union des Jeunes Filles de France ; résistante, sous-lieutenante FTPF.

sa fille Gabrielle entourée de sa tante Geneviève et de son oncle Jean-Damien (respectivement soeur et frère de Ginette).
sa fille Gabrielle entourée de sa tante Geneviève et de son oncle Jean-Damien (respectivement soeur et frère de Ginette).
Archives familiales

Son père, Antoine Sylvere, ingénieur, avait participé à la guerre d’Espagne dans l’équipe de Jean Jérôme puis à la Résistance dans le Morvan et le Tarn durant l’occupation. Né en 1888 à Ambert, fils de métayers très pauvres, il avait vécu une enfance misérable dont il rendra compte plus tard dans un livre écrit dans les années 1930 et publié en 1980 bien après sa mort (1963), qui connut un grand succès : Toinou : Le cri d’un enfant auvergnat. Sa mère, Marie-Louise, Marguerite, Suzanne RIGAUD, sans profession, participa activement à la résistance aux côtés de son époux. Sa grand-mère maternelle Fanny Rigaud, issue de la bourgeoisie clermontoise, dirigeait seule une usine de chaux et ciment depuis la mort de son mari. C’est elle qui finança les études d’ingénieur de son gendre Antoine, lequel la secondait dans la direction de l’usine jusqu’à la guerre de 14-18. Après la guerre, la famille partit s’installer dans le nord de la France, après avoir vendu l’usine de Clermont. Le père de Ginette assura la remise en état de plusieurs usines (chicorée, sucre) ruinées par la guerre. Dans ce contexte familial bourgeois, Ginette reçut une éducation religieuse qui n’intégrait pas la nécessité d’exercer un métier quand on était une jeune fille. Néanmoins, à 16 ans, elle prit l’initiative de demander à son père, qui donnait des cours de mathématiques à son jeune frère, de suivre son enseignement.
Suite à la crise de 1929, Antoine Sylvère devint sensible aux idées communistes et entraîna toute sa famille dans ses nouvelles convictions. Les événements de février 1934, en particulier l’émeute du 6 février où des manifestants d’extrême droite marchèrent sur le Palais Bourbon, radicalisèrent plus encore la famille Sylvère qui avait quitté Cambrai pour s’installer à Paris en 1930 afin de faciliter les études de Ginette à l’Ecole Spéciale des Travaux Publics et du Bâtiment. Boursière, Ginette fut pensionnaire à la Cité Universitaire. Elle fut la première femme à obtenir le diplôme d’ingénieur architecte (promotion 1935).
Ginette participe à la création de l’Union des Jeunes Filles de France aux côtés de Danielle Casanova et de Claudine Chomat. Le colonel Rol-Tanguy, libérateur de Paris et ami de Ginette confiera après la guerre à la famille que le Parti communiste a sous-estimé son rôle au sein de l’UJFF.
A la Cité Universitaire, Ginette créa un groupe bientôt appelé « Centre d’études sociales du 14ème ». Ce centre comprend une section « camping », une section « photo » et une section pour les conférences et le cinéma. Ginette invitait des conférenciers communistes tels que Jean-Richard Bloch, Paul Vaillant-Couturier, Raymond Guyot et Jeannette Vermeersch. Des films soviétiques étaient projetés au cinéma « l’Univers » au 42 de la rue d’Alésia. Henri Tanguy et Raymond Losserand qui habitaient le quartier de Plaisance, participèrent également au groupe.
Le Centre d’études sociales du 14ème s‘enrichit bientôt de la venue de deux jeunes polytechniciens, Jacques Hamelin et Marcel Clicques. La rencontre entre Ginette et Jacques se conclut par leur mariage le 18 juillet 1936 à Paris.
Jacques Hamelin était né le 18 mai 1914 à Rio de Janeiro (Brésil). Son père, Gaston Hamelin, ancien ingénieur de l’École Centrale, était le fondateur du journal L’Information économique et financière et dirigeait le journal Sport Complet (devenu pendant l’Occupation Paris Sport). Son oncle Henri Alphonse Hamelin était sénateur de l’Yonne. La sœur cadette de Jacques épousera Jacques Delmas (plus connu après-guerre sous le surnom de Chaban-Delmas) en 1939.
A l’École polytechnique, Jacques Hamelin (promotion 1935) avait rejoint le groupe polytechnique d’études collectivistes (GPEC) d’une dizaine d’élèves séduits par le communisme (Jacques Florentin, Maurice Rousselier, Roland Schmit, Pierre Seligman, Robert Rossi, Paul Quarré...) animé par un autre élève Max Barel (promotion 1934), fils du député communiste, Virgile Barel. Au sein de ce groupe, il se lia d’amitié avec Marcel Clicques (promotion 1936). Des réunions secrètes furent organisées où le petit groupe pouvait écouter l’historien Jean Bruhat, le philosophe Georges Politzer, le physicien Jacques Solomon. Après le départ de Max Barel de l’École Polytechnique, Jacques Hamelin anima le groupe. R. Schmit dit de lui qu’il était « une belle et claire intelligence que l’on peut considérer comme le disciple et l’élève de Max ».
Après leur sortie de l’école et les obligations du service militaire accomplies pour Jacques, lui et Marcel se rendirent à un rendez-vous avec un responsable du Parti pour adhérer officiellement et militer à visage découvert. Mais le responsable, en l’occurrence le député et vice-président de la commission de l’Armée à l’Assemblée nationale,Marcel Gitton calma leur enthousiasme : « Tenez-vous tranquilles et devenez généraux ! A ce moment nous ferons peut-être appel à vous. »
Malgré cette ferme recommandation, Jacques et son camarade s’empressèrent... d’adhérer à la cellule Didot en septembre 37 !
Le 26 juin 1937, Ginette donne naissance à une fille, Gabrielle.
En 1938, Ginette Hamelin fut employée à titre d’architecte durant 8 mois par le cabinet d’architectes Dupré et Mialet dans le 6ème arrondissement de Paris.
Puis, du 10 septembre 1939 au 31 mai 1940, Ginette Hamelin travailla comme dessinatrice d’exécution et calqueuse à la société Machines automatiques Bardet à Paris qui fabriquait des machines-outils. Son époux Jacques était employé dans cet établissement depuis juin 1937. A la demande de Jean Jérôme (connu sous le pseudo de « Leblanc » à l’époque) qui organisait l’aide logistique à l’Espagne républicaine, il avait obtenu des Bardet père et fils la production de machines-outils pour la fabrication de munitions. C’est Jean Jérôme encore qui avait recruté le père de Ginette, Antoine Sylvère, lui confiant la réception à Amsterdam et la réexpédition vers Marseille de machines-outils destinées à une usine d’armement à Elche (Espagne).
La guerre déclarée, Jacques Hamelin fut mobilisé dans le Génie. Mais le 15 mai 1940, lors d’un bombardement des voies de communication par l’aviation allemande, le lieutenant Hamelin périt sous les bombes à la gare de Chaulnes à l’âge de 26 ans. Dans cette épreuve, son épouse fut soutenue par Marcel Weill, polytechnicien communiste (directeur général de la SNECMA après-guerre).
Veuve de guerre, Ginette Hamelin obtient un emploi de dessinateur-projecteur au Commissariat Technique à la Reconstruction Immobilière à compter du 15 décembre 1941 jusqu’à son arrestation en avril 1943.

Elle devint agent de liaison et de renseignements auprès du Comité militaire national des FTPF. Elle milita aussi activement dans les comités féminins dirigés par Madeleine Marzin et Lise London. Elle hébergea des militants entrés dans l’illégalité comme Rol-Tanguy.
Jean Jérome la recruta pour établir le contact avec les milieux industriels français afin de collecter des fonds nécessaires à l’organisation FTPF. Avec Marcel Clicques, ingénieur et meilleur ami de son mari disparu, Ginette Hamelin contribua à l’édition d’un journal illégal destiné aux ingénieurs techniciens et aux industriels : l’Usine nouvelle dont elle-même a dessiné le titre.

Mais elle restait aussi en contact avec ses parents établis à Quarré-les-Tombes (Morvan) où elle organisa avec Berthe Gilbert l’accueil de réfractaires venus souvent de la région parisienne dans le secteur de Quarré-les-Tombes. Son père s’était installé dans ce secteur probablement là encore à l’instigation de Jean Jérôme. Sous couvert d’une entreprise d’exploitation forestière, il abritait une quinzaine de camarades dont Jean Longhi avec qui il avait travaillé dans l’approvisionnement en armes pour les républicains espagnols dans le service de Jean Jérôme. Le contact avait été renoué par le fils d’Antoine, Jean-Damien, qui avait travaillé lui aussi avec Jean Longhi aux Ateliers de Constructions mécaniques Maurel de Colombes. Tous s’occupèrent de la récupération d’armes dans le secteur avec l’aide de militants déjà implantés dans la région tels que Berthe Gilbert et Maria Valtat, responsable des FTPF dans ce secteur.
Dans la nuit du 21 au 22 novembre 1942, le groupe constitué d’Antoine Sylvère, Jean Longhi, Paul Bernard (pseudo « Camille » qui deviendra le commandant du maquis FTPF « Camille »), le brigadier Chauveau et Albert Gueusquin réceptionnèrent le premier parachutage destiné aux FTPF obtenu par Georges Beaufils (alias « Joseph ») suite aux contacts noués avec le colonel Remy du BCRA. Six containers contenant des pistolets, des mitraillettes Sten, des grenades, des munitions furent parachutés et un ballot contenant les postes émetteurs-récepteurs de TSF. La plus grande partie fut enterrée dans le bois.
Mais une série de chutes en région parisienne (Georges Tondelier, Jean Debrais, Roger Linet...) aboutit à l’arrestation d’Albert Gueusquin alias « Bob » responsable national du service F (récupération du matériel) le 8 ou 9 mars 1943. Il avait organisé la réception du parachutage de novembre avec Antoine Sylvère. Il avait été mis en contact avec Geneviève Sylvère dite Sissy (aussi appelée Jany Sylvaire dans le milieu de l’opérette), la sœur cadette de Ginette et son compagnon Pierre Pelet par Marie-Antoinette Allemandi (arrêtée le 23 mars 1943). Lorsque Albert Gueusquin fut arrêté, les policiers trouvèrent une quittance de loyer au nom de Pierre Pelet à l’adresse où habitait Ginette. Il indiqua que Ginette lui avait fourni les clés de l’appartement de sa sœur pour l’héberger tout en affirmant ignorer si elle avait un rôle dans l’organisation clandestine. Arrêté à son tour, Pierre Pelet livra lui aussi de nombreuses informations sur la famille Sylvère et ses activités. Le 16 mars 1943, la police, accompagnée de l’Untersturmführer Langner du S.D.(Sicherheitsdienst) retrouva le matériel enterré à l’aide du plan et le récupèra.

Le 13 avril 1943, la police française arrêta Ginette à son domicile, 5 avenue Courteline (12ème arr. de Paris). Sissy, qui chantait au théâtre Bobino et qui dormait chez sa sœur, fut aussi arrêtée. Par une coïncidence étonnante, Jean Jérôme fut arrêté le lendemain mais les deux affaires n’étaient pas du tout liées. L’arrestation de Jean Jérôme ainsi que celle de Marcel Clicques, le 23 avril, résultaient de filatures de résistants de la M.O.I.
Ginette prévint la gardienne de l’immeuble de prendre en charge sa petite fille. Conduites à la préfecture de police, Ginette et sa sœur furent interrogées séparément dès le 15 avril par la brigade spéciale n°2. Toutes deux nièrent en bloc toutes les accusations : hébergement de résistants, appartenance à l’organisation secrète du PCF, existence du parachutage.
Au cours de leurs interrogatoires, elles découvrirent qu’elles étaient arrêtées en tant qu’otages et non en tant que résistantes, ce qui leur évita la torture. Les policiers leur montrèrent le matériel récupéré du parachutage et leur dirent que leurs parents avaient été arrêtés et qu’ils allaient être fusillés.
En fait, les parents de Ginette avaient réussi à échapper aux Allemands venus à Quarré-les-Tombes. Par contre le frère de Ginette, Jean-Damien Sylvere (né le 27 septembre 1914 à Clermont-Ferrand) fut arrêté par la police allemande à Saulieu le 13 avril 1943 ainsi que Berthe Gilbert et amené à la prison de Dijon.
Enfermées à la Conciergerie, Ginette parvint à faire passer, par l’intermédiaire d’un policier, une lettre à ses beaux-parents qui avaient recueilli sa fille Gabrielle. Ce policier, après la guerre, a demandé une attestation au père de Ginette, qui lui a été accordée.
Ginette et sa sœur furent ensuite transférées au Siège de la Gestapo, rue des Saussaies, puis à la prison de Fresnes où elles furent mises séparément au secret pendant un mois, avec la mention « terroristen » sur la porte de leurs cellules. Elles furent finalement emmenées au fort de Romainville où elles restèrent plusieurs semaines dans la salle 203 bis en compagnie de 52 autres personnes.
Le 29 août 1943, ce fut le départ pour l’Allemagne en train (convoi des 22 000) à la gare de l’Est.
Par chance, le voyage se déroula dans des wagons de 3ème classe et non des wagons à bestiaux. Les femmes chantèrent des chants patriotiques et révolutionnaires. Elles parvinrent à écrire à la craie sur leurs wagons : « Déportées politiques », « Vive la France » et à dessiner l’emblème communiste, la faucille et du marteau. Ginette jeta par la fenêtre une seconde lettre à ses beaux-parents qu’un cheminot ramassa sur la voie et achemina à son destinataire. Elles arrivèrent à Ravensbrück le 2 septembre au soir.
Le 16 septembre 1943, un transport partit de Compiègne pour Buchenwald. Jean Damien Sylvère en faisait partie.
A Ravensbrück, Ginette se vit attribuer le numéro 22486, sa sœur le 22451.
Par la suite, elles furent envoyées dans un autre camp, celui de Neubrandenburg. Elles furent employées dans une usine de constructions de V1. Ginette, en qualité d’ingénieur-architecte, travailla avec sa sœur qui avait une formation de dessinatrice industrielle dans un bureau en compagnie d’un ingénieur allemand où elle fut chargée de faire des plans de construction de locaux souterrains. Ayant refusé dans un premier temps de faire ce travail, elle fut envoyée en punition sur un chantier de construction de murs par des températures glaciales.
Transportée dans un état de tuberculose avancée au Revier de Ravensbrück, l’infirmerie du camp qui tenait plus d’un mouroir, elle succomba le 14 octobre 1944, à l’âge de 31 ans, après avoir subi une intervention chirurgicale (un pneumothorax) réalisée par une déportée soi-disant doctoresse.
Gabrielle, la fille de Ginette reçut, 20 ans après la mort de sa mère, le témoignage bouleversant d’une infirmière du Revier, Jacqueline Bévérina-Héreil surnommée Myrtille ( matricule 27453) qui relata les conditions de la mort de sa mère.
50 ans plus tard, elle rentra en possession des lettres de son père que Ginette, pressentant son arrestation, avait remis en dépôt à une voisine et amie, Pierrette Bessières, en lui disant : « Vous les remettrez à Gabrielle quand elle sera grande. »
Après-guerre, Antoine et Suzette Sylvère assurèrent l’éducation leur petite-fille Gabrielle, pupille de la Nation après un jugement d’adoption en juin 1946. Pour subvenir à cette éducation, les revenus d’Antoine n’étant pas suffisants, Suzette Sylvère n’hésita pas à l’âge de 55 ans à prendre un emploi de commis au ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, emploi obtenu en raison de ses actes de résistance. Elle n’avait jamais exercé de métier auparavant.
La sœur et le frère de Ginette Hamelin, Geneviève et Jean-Damien (très affaibli par la déportation et le typhus qu’il avait contracté) rentrèrent de déportation en 1945.
Ginette Hamelin fit l’objet d’une homologation au grade de sous-lieutenant le 18/02/1947. Son dossier déclare une appartenance au mouvement des FTPF (Francs-Tireurs Partisans Français) de la région parisienne du 01/01/1943 au 13/04/1943 et une mention « morte pour la France ».
Une place Ginette Hamelin fut inaugurée dans le XII ème arrondissement de Paris le 24 avril 2004 et deux plaques commémoratives furent apposées en mémoire de Ginette et Jacques Hamelin. La première, collective, à l’Etablissement BARDET, 145 avenue du général Michel Bizot, sur décision de M Bardet fils, « A la mémoire de Jacques Hamelin, lieutenant du génie, ancien élève de polytechnique, mort au champ d’honneur. » Suit une liste d’ouvriers de l’usine Bardet, morts durant la deuxième guerre mondiale. Cette plaque a disparu après la fermeture de l’usine.
La seconde est toujours apposée au 5 avenue Courteline (dernier domicile du couple Hamelin) à Paris, à l’initiative de la Fédération des déportés du 12ème arr.
« Ginette Hamelin-Sylvère, ingénieur architecte ETP au ministère de la reconstruction et de l’urbanisme. Sous-lieutenant FFI, arrêtée le 13 avril 1943. Morte pour la France à Ravensbrück le 14 octobre 1944 à l’âge de 31 ans. »
Ginette et Jacques Hamelin sont tous deux membres de la légion d’honneur à titre posthume.
Ginette Hamelin figure sur les monuments aux morts de Joigny et Auxerre.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article75548, notice HAMELIN Ginette, née SYLVERE Antoinette, Gabrielle, Ginette par Hervé Dupuy, Jean-Pierre Besse, version mise en ligne le 27 décembre 2009, dernière modification le 16 février 2022.

Par Hervé Dupuy, Jean-Pierre Besse

Ginette et Jacques Hamelin en 1936
Ginette et Jacques Hamelin en 1936
Archives familiales
sa fille Gabrielle entourée de sa tante Geneviève et de son oncle Jean-Damien (respectivement soeur et frère de Ginette).
sa fille Gabrielle entourée de sa tante Geneviève et de son oncle Jean-Damien (respectivement soeur et frère de Ginette).
Archives familiales

SOURCES : Archives familiales communiquées par Gabrielle Hamelin. — Bureau Résistance (SHD Vincennes) : dossier GR 16 P 559483. — DAVCC (SHD Caen) : dossier AC 21 P 461 362 (non consulté). — Charles-Marie Cardon, La courte vie, la longue mort de Max Barel, héros de France, Paris, Éd. Sociales, 1973. — Jean Jérôme, La Part des hommes. Souvenirs d’un témoin, Acropole, 1983 et Les Clandestins 1940-1944, Acropole, 1986. — Alain Houdaille, De l’ombre à la lumière : Le canton de Quarré-les-Tombes sous l’Occupation, Ediplume, 2005. — Arch. A. Marty (J. Maitron), E VIII. — La Fondation pour la mémoire de la déportation, Le livre mémorial..., op. cit. — site genweb.

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