GITARD Marceau, André. Pseudonymes dans la Résistance : « Gérard », « Godin »

Par André Balent

Né le 2 février 1906 à Bompas (Pyrénées-Orientales), mort le 5 juillet 1974 à Carcès (Var) ; policier ; proche de la SFIO ; franc-maçon ; résistant en Algérie, dans les Pyrénées-Orientales, l’Aveyron et l’Hérault, fondateur de « Combat » dans les Pyrénées-Orientales, membre du directoire des MUR de la R3 (Montpellier) ; secrétaire général à la Police à Montpellier (août 1944-février 1945), détaché dans l’administration militaire en Allemagne, commissaire divisionnaire en Algérie jusqu’en 1960.

Marceau Gitard
Marceau Gitard
Collection Roland Gitard

Marceau Gitard était originaire de Bompas (Pyrénées-Orientales). Son père, Pascal Gitard, instituteur à Bompas, était, à la naissance de Marceau, âgé de vingt ans. Sa mère, Antoinettte Camredon, âgée de vingt-quatre ans en 1906 était également institutrice à Bompas. Un des témoins qui figure sur son acte de naissance n’était autre que son grand-père maternel, Antoine Camredon, lui aussi instituteur à Bompas, âgé de cinquante-deux ans en 1906. Son milieu familial était attaché à la laïcité et de gauche. Il suivit des études secondaires jusqu’au baccalauréat au collège de Perpignan. Après le baccalauréat, il obtint la capacité en droit et présenta le concours de commissaire de police. Il choisit une affectation en Algérie.

Marceau Gitard habitait déjà à Oran (Algérie) lorsqu’il fut appelé sous les drapeaux en mai 1926. Il effectua son service militaire jusqu’en mai 1927. Fonctionnaire de police, il fut commissaire en Algérie de 1930 à 1940. Marceau Gitard fut initié dès 1928 au Grand Orient de France. Membre de la loge « Les Amis réunis » de Sidi-bel-Abbès, il adhéra par la suite à une loge d’Oran quand il y fut muté. S’il n’adhéra à aucun parti politique, il milita activement avec un groupe d’amis contre l’abbé Lambert, alors maire d’Oran. Il n’adhéra jamais à la SFIO, il fut cependant, toujours d’après son fils et d’autres témoignages des Pyrénées-Orientales, considéré comme idéologiquement proche de ce parti.

Mobilisé aux armées de septembre 1939 à juin 1940, il fut ensuite affecté spécial. Revenu en poste au commissariat du 3e arrondissement d’Oran, Marceau Gitard transmit aux Anglais les plans du port de Mers-el-Khébir. En effet, la « notice de renseignements » concernant Marceau Gitard établie à Montpellier par la préfecture de l’Hérault après la Libération, fait état de son engagement précoce dans la résistance « gaulliste » : dès juillet 1940 il aurait fondé une « officine de renseignements gaulliste » à Oran et, selon une « notice de renseignements » qu’il rédigea après la Libération, aurait participé à l’organisation du mouvement « Combat » à Oran.

Le 12 septembre 1940, il fut relevé de ses fonctions par le gouverneur général d’Algérie, en application du décret du 17 juillet 1940. Il fut donc l’une des premières victimes de Vichy en Algérie où cette loi fut appliquée seulement à partir du 5 septembre 1940. Le 15 décembre 1940, un arrêté du gouverneur général d’Algérie le mit à la retraite d’office.

Suspecté, il fut averti par ses collègues de son arrestation imminente. Avec sa famille, il prit le bateau pour rejoindre Port-Vendres et se réfugia chez sa mère, Antoinette Gitard, puis s’installa de façon plus ou moins clandestine à Amélie-les-Bains (aujourd’hui Amélie-les-Bains-Palalda, Pyrénées-Orientales). Il gagna sa vie en vendant des douelles de tonneaux grâce à un cousin éloigné qui lui avait procuré ce travail. En décembre 1940, contacté par Pierre-Henri Teitgen, professeur de droit à Montpellier, Marceau Gitard accepta de fonder le mouvement « Liberté » à Perpignan. En décembre 1941, il fut chargé par Henri Frenay de constituer le mouvement « Combat » dans les Pyrénées-Orientales. Chef départemental de « Combat » jusqu’en janvier 1943, il rassembla (février 1941), aidé par Mathieu Py qui devint l’un de ses proches, les éléments de « Liberté » et ceux, épars, du Mouvement de libération nationale d’Henri Frenay. Il désigna les responsables d’arrondissement de « Combat » : deux militants socialistes : Jean Font à Prades (février 1942) et Pierre Mau à Céret ainsi que le commandant Ricart à Perpignan. Durant toute l’année 1942, Gitard oeuvra au développement de « Combat » dans le département où il réussit à multiplier les contacts. Il mit en place les structures du NAP (noyautage des administrations publiques) et l’AS (Armée secrète) et développa les contacts avec les autres mouvements de résistance du département (« Libération », « Franc-Tireur » et le Front national). Les rapports de Marceau Gitard avec Camille Fourquet, de « Libération » et chef départemental des MUR des Pyrénées-Orientales, auraient été, selon ce dernier, empreints de méfiance. Sans doute était-elle réciproque. Elles révèlent les tensions au sein des MUR. Nous ne connaissons cependant que les reproches formulés par Fourquet contre Gitard et les anciens de « Combat ».

Selon Fourquet, « Combat », dans les Pyrénées-Orientales, était devenu « un clan (…) sournoisement poussé par Gitard ». Fourquet reprocha à Gitard, bien après la Libération, sa « fourberie » et une « nature perfide ». Il insinua qu’il lui « voua (..) une haine mortelle qu’il dissimula hypocritement sous des dehors amicaux ». Le chef départemental des MUR considérait que l’attitude de Gitard et du mouvement « Combat », au plan départemental, nuisait à l’unité d’action de la Résistance, même après l’unification des trois mouvements. En mai 1943, Gitard, accompagné de « Pagès » et Missa* revint à Perpignan s’entretenir avec Camille Fourquet. Les rapports de « Vinet » (le commandant Viaud, chef départemental de « Combat ») et de Charrier (alias « Vivien » et « Pagès »), chef des MUR de la R3, confirment en effet ces tensions entre « Combat » et « Libération » dans les Pyrénées-Orientales, les cadres locaux de « Libération » reprochant notamment aux responsables de « Combat » de ne pas leur accorder la place qu’ils souhaitaient occuper dans la nouvelle organisation des MUR. Cette dernière ayant été supervisée par Marceau Gitard en juin 1943, les critiques des responsables locaux de Libération redoublèrent à son égard.

En janvier 1943, Marceau Gitard quitta les Pyrénées-Orientales après avoir désigné son successeur à la tête de « Combat », le commandant Fernand Viaud, chef du 427e GTE. Un moment caché dans l’Aubrac (départements de la Lozère et de l’Aveyron) puis à Naucelle (Aveyron), il finit par gagner clandestinement la préfecture de l’Hérault. À Montpellier, il devint (avril 1943) le chef adjoint du NAP pour la R3, collaborant ainsi directement avec Gilbert de Chambrun et assumant effectivement la direction de ce service. Sur ordre, il adhéra à la Légion des Combattants, puis au SOL (Service d’ordre légionnaire) et à la Milice dont il devint le chef du 3e service (inspection et propagande). Cette infiltration réussit car il parvint à renseigner « Combat » puis les MUR sur les projets ourdis contre eux. Mais, le 12 octobre 1943, l’Abwehr réussit à se procurer une copie du plan d’insurrection de la R 3 que Gitard avait réalisée car, comme tous les responsables régionaux des MUR, il pensait qu’un débarquement aurait lieu sur les côtes du Languedoc et du Roussillon. Le 19 août 1944, peu avant la Libération de l’Hérault, il était à Béziers avec Jacques Bounin désigné pour exercer les fonctions de commissaire de la République dans la R3.

Il participa à la Libération de Montpellier (21 août 1944) et, à la préfecture, fut chargé de la passation des pouvoirs et, par Jacques Bounin, de l’arrestation (22 août 1944) et de l’organisation de la détention du préfet de l’Hérault, Rebouleau, du préfet de région, Michel, et l’intendant régional de police vichyste, Hornus.

À la Libération, le 22 août 1944, Marceau Gitard devint secrétaire général à la police à Montpellier pour l’ensemble de la R3. La nomination, avec le grade de préfet de 3e classe, devint effective le 7 septembre. Il exerçait ainsi des fonctions qui faisaient de lui de successeur de l’« Intendant de police » de police de Vichy. D’ailleurs on utilisait parfois (dès le 25 août 1944), pour le désigner, sa fonction d’ « Intendant régional de police ». Il participa, avec d’autres chefs éminents de la Résistance régionale et les nouveaux préfet et commissaire de la République, à la mise place, le 27 août 1944, de la cour martiale de Montpellier dont il fut chargé du fonctionnement. Il accéléra la procédure qui permit la comparution et la condamnation à mort du préfet Jean Rebouleau, d’Henri Cordier, un tortionnaire de la Milice et de la condamnation à vingt ans de travaux forcés de l’intendant régional de police Charles Hornus. Si nous suivons Jacques-Augustin Bailly, Gitard « couvrit », entre septembre et novembre 1944, les agissements du « service de police militaire », organisme policier et judiciaire officieux issu des FFI dont les pratiques extrajudiciaires ont été parfois très sujettes à caution. Son fils Roland, reconnaît qu’il il avait perdu la confiance de Jacques Bounin. Pourtant, en décembre 1944, peut-être pour le mettre à l’épreuve, le commissaire de la République lui confia une mission délicate. Ainsi, dans son « Rapport sur les événements de la quinzaine » adressé en février 1945 au ministère de l’Intérieur, Bounin évoqua les exécutions sommaires à Béziers en décembre 1944 et de l’enquête sur le bataillon FFI de Suberville dont il décida l’arrestation qu’il confia à Gitard : « Il fallait, écrivit–il à la p. 195 de Beaucoup d’imprudences, [...] opérer dans le secret le plus absolu. L’opération fut dirigée par mes soins, arrêtée dans ses détails par M. le secrétaire général à la Police Gitard. » Gitard, proche des maquis languedociens, d’après tous les travaux historiques et le témoignage oral de son fils en octobre 2009, avait été, dans ce cas, mis à l’épreuve par un commissaire de la République qui se méfiait de lui, comme il put l’écrire beaucoup plus tard.

Camille Fourquet, président du CDL des Pyrénées-Orientales, avec qui Gitard avait eu des différends pendant son séjour dans ce département, considérait que, dans l’Hérault, ce dernier, « homme machiavélique » était l’ « éminence grise et le mauvais génie de De Chambrun ». Mais au-delà des divergences d’appréciation des situations, ces propos –écrits par quelqu’un qui fut correspondant départemental du Comité d’histoire de la Seconde Guerre mondiale dans des mémoires où il donne une version très subjective et sans nuances des faits entachée de rancune et de ressentiment qui s’apparente au règlement de comptes– confortent les témoignages précédemment évoqués. En effet, Gitard et de Chambrun tentèrent ensemble de s’opposer, en août 1944, à la nomination de Jean Latscha au poste de préfet des Pyrénées-Orientales, suggérant à Jacques Bounin commissaire de la République – qui finalement entérina la nomination de Latscha –, de désigner le communiste Marcel Égretaud.

Durant cette période Marceau Gitard fut considéré comme un proche de Gilbert de Chambrun. Ce dernier, en opposition avec les cadres régionaux socialistes de la Résistance, fut catalogué proche des communistes, attitude d’ailleurs confirmée aux lendemains de la Libération. Ce contexte explique que Marceau Gitard fut lui aussi considéré comme ayant des sympathies pour le PCF. Cependant aucune preuve ne permet d’attester une adhésion d’ailleurs réfutée par son fils, dans un entretien téléphonique d’octobre 2009. Pour ce dernier, son père n’a jamais adhéré au « modèle soviétique ». De Chambrun quitta Montpellier en janvier 1945 pour le front d’Alsace à la tête des FFI languedociens « amalgamés » à l’armée régulière. Gitard perdait son précieux appui, dans une période désormais marquée par la reconstruction de l’État sous la direction du GPRF et de son président, de Gaulle. Alors que la région connut une période de la Libération troublée, Gitard devint la victime expiatoire des difficultés de l’administration régionale à rétablir l’ordre public républicain. À ce propos, Jacques Bounin, dans ses Mémoires (Beaucoup d’imprudences, op. cit., p. 200) précisa que « La population [languedocienne] est émue. [...] Une enquête est prescrite, mais ce n’est qu’après le 7 janvier que je peux en tirer des certitudes, [...] Je demande la mutation immédiate du secrétaire général de la Police Gitard car une trop longue intimité avec le maquis régional pendant la période de clandestinité lui rend difficile d’assumer ses fonctions avec objectivité et indépendance, malgré sa grande valeur ».

Gitard ne demeura secrétaire à la police de Montpellier que jusqu’en février 1945. Le 26 février, le ministre de l’Intérieur précisait que Marceau Gitard était mis en congé pour un mois à compter du 1er mars 1945 et qu’il aurait une nouvelle affectation par la suite. Il fut remplacé par Albert Koenig, résistant, commissaire de police à Montpellier, avant son départ à Londres en avril 1943. Cette éviction fait penser à un limogeage en bonne et due forme. Ses hautes fonctions à Montpellier à la Libération auraient pu être un tremplin –il le fut pour d’autres placés dans des conditions comparables– pour accéder au corps préfectoral ou un poste de haut fonctionnaire de la police ou du ministère de l’Intérieur.

En juillet 1945, il fut mis à la disposition du ministère de la Guerre pour faire partie de l’administration militaire en Allemagne. Un décret du 22 décembre de la même année précisa qu’il fut mis fin à sa délégation dans les fonctions de secrétaire général pour la police à cette date-là. En poste durant un an à Freiburg im Breisgau (Bade-Wurtemberg) il réintégra par la suite son administration d’origine, la police nationale dans son grade de 1940. Celle-ci équivalait à une rétrogradation par rapport aux hautes fonctions qui furent les siennes entre août 1944 et février 1945. Nommé en Algérie, il finit sa carrière comme commissaire divisionnaire. Pendant la guerre d’Algérie, ses fonctions l’amenèrent à participer activement à la lutte contre le FLN Avant sa retraite, il découvrit un réseau du FLN mais ne put convaincre sa hiérarchie. En 1956, son fils, Roland Gitard, s’inquiétant pour son père et conscient de la fin prochaine de l’Algérie française, le convainquit de venir s’installer en métropole, ce qu’il fit en 1960 dès qu’il eut pris sa retraite. Installé à Grolegeac (Dordogne) il dirigea une scierie mais échoua dans cette tentative. Il s’installa alors à Carcès (Var) où il n’avait aucune attache particulière.

Marceau Gitard épousa Pierrette Marcelle Boucabeille, née aux Trembles (département d’Oran) le 29 août 1912, d’une famille originaire de l’Aude. Le mariage eut lieu à Oran le 11 décembre 1930. Les époux Gitard eurent deux fils : Roland, né le 4 décembre 1931 à Béni-Saf (département d’Oran) et Alain, né le 7 janvier 1936 à Constantine (département de Constantine). Roland Gitard, médecin, participa à la Résistance. Élève au lycée Michelet à Paris, il fut, très jeune, agent de liaison.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article75553, notice GITARD Marceau, André. Pseudonymes dans la Résistance : « Gérard », « Godin » par André Balent, version mise en ligne le 29 décembre 2009, dernière modification le 25 avril 2017.

Par André Balent

Marceau Gitard
Marceau Gitard
Collection Roland Gitard

SOURCES : Arch. Dép. Hérault, série W non classée ; 796 W 36, dossier MUR Pyrénées-Orientales après l’arrestation de Chauliac et Degon (23 mai 1943) ; 999 W 46, procès verbaux d’installation de Marceau Gitard et d’Albert Koenig au poste de secrétaire général à la police de la région de Montpellier ; 999 W 75, télégramme du ministre de l’intérieur indiquant le congé de Marceau Gitard, 26 février 1945. — Arch. com. Bompas, registre de l’état civil. —Jacques-Augustin Bailly, La Libération confisquée. Le Languedoc 1944-1945, Paris, Albin Michel, 1993, 481 p. [p. 111, 210, 236, 268, 315, 423, 443]. — André Balent, « Du Front populaire à la Résistance. L’itinéraire d’un militant perpignanais : Marcel Mayneris (1899-1993) », Études roussillonnaises, XVI, Perpignan, 1998, pp. 165-192 [en particulier, p. 187]. — André Balent, « Perpignan la résistante », in Raymond Sala, Michelle Ros, Perpignan une et plurielle, Perpignan, éd. Trabucaire et Archives de la ville de Perpignan, 2004, pp. 523-549 [notamment p. 531, 539, p. 545]. — Jacques Bounin, Beaucoup d’ imprudences, Paris, Stock, 1974, 253 p. [p. 148, 150, 195, 200]. — Gilbert de Chambrun, Journal d’un militaire de carrière, Avignon, Aubanel, 1982, 219 p. [réédition, Montpellier, Presses du Languedoc, 1990, préface de Jean-Claude Richard, 190 p.] p. 158. — Camille Fourquet, Le Roussillon sous la botte nazie, tapuscrit inédit, s.d. [1959], pp. 25, 26, 61, 118. — Ramon Gual & Jean Larrieu, Vichy, l’occupation nazie et la Résistance catalane, II b, De la résistance à la Libération, Prades, Terra Nostra, 1998, p. 427, 458, 780. — Jean Larrieu, Vichy, l’occupation nazie et la résistance catalane, I, Chronologie des années noires, Prades, Terra Nostra, 1994, p. 99, 106, 108, 129, 135, 164, 194. — Henri Noguères & Marcel Degliame-Fouché, Histoire de la résistance en France, tome 4, octobre 1943-mai 1944, Paris, Robert Laffont, 1976, 710 p. [p. 225] ; tome V, juin 1944-mai 1945, Paris, Robert Laffont, 1981, 923 p. [p. 228]. — Limore Yagil, Chrétiens et Juifs sous Vichy,1940-1944. Sauvetage et désobéissance civile, Paris, Le Cerf, 2005, 765 p. [p. 353]. — Journal officiel de la République française, 24 juillet 1945, 28 juillet 1945, 23 décembre 1945, arrêtés concernant la carrière de Marceau Gitard (délégations comme secrétaire général à la police de Montpellier et cessation de ces fonctions, mise à disposition du ministère de la Guerre pour l’Administration militaire en Allemagne occupée). — Entretiens avec Marcel Mayneris (Perpignan, 2 juillet et 13 octobre 1982 et conversations jusqu’en 1984) et Pierre Mau (Céret, et 1er juillet 1984). — Courrier électronique d’Hélène Chaubin, 17 octobre 2009. — Notes d’Olivier Dedieu (11 octobre 2009). — Entretien téléphonique avec Roland Gitard, fils de l’intéressé, (21 octobre 2009).

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