Par André Balent
Né le 4 septembre 1890, peut-être à Perpignan (Pyrénées-Orientales), mort après la Seconde Guerre mondiale ; cheminot ; syndicaliste ; communiste.
Victor Planeilles travaillait, à la fin des années trente en gare de Villefranche-de-Conflent. Il succéda en 1937, pendant quelques mois, à Laurent Moréra comme secrétaire de la cellule communiste de Villefranche.
En 1938, il était secrétaire adjoint du syndicat local des cheminots. En novembre 1939, il fut inscrit sur la liste des « suspects du point de vue national » avec la mention « communiste très militant ». Bien que mutilé du travail, il devint clandestin après la dissolution du Parti communiste. Il fut interné administrativement par le préfet des Pyrénées-Orientales à la suite d’un arrêté qu’il signa le 30 mai 1940 par le régime de Vichy. Il fut envoyé au camp de Chibron (commune de Signes, Var). À la dissolution du camp, il fut transféré dans celui de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) le 16 février 1941.
Par André Balent
SOURCES : Arch. Dép. Pyrénées-Orientales, liasse 169. — Arch. Dép. Var, 4 M 291. — Le Travailleur catalan, 1938. — Témoignage de M. Lether. ⎯ notes Jean-Marie Guillon.