Par José Gotovitch
Né le 2 juillet 1913 à Liège (Belgique), disparu en mars 1938 en Espagne ; mineur ; dirigeant des Jeunesses communistes ; élève à l’École léniniste internationale ; combattant des Brigades internationales.
Né dans une famille de douze enfants, dont le père, croyant, était mineur et fut l’un des fondateurs du Parti communiste en 1921, Nicolas Renwa eut quatre frères et une sœur membres des Jeunesses communistes et du Parti. Après des études moyennes dans un collège catholique, il alla travailler à 14 ans à la mine, tout en poursuivant des études du soir de mécanique à l’école des aumôniers du travail. Pendant un an, il fut membre de la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne), mais la quitta pendant les grandes grèves de 1932 pour adhérer à la Centrale révolutionnaire des mineurs et aux Jeunesses communistes. Il figura aussitôt dans le noyau militant, fit partie du comité fédéral, puis du comité central des Jeunesses.
Son action militante lui valut d’être plusieurs fois emprisonné, condamné à 4 mois pour action antimilitariste, et à trois mois pour insulte à la magistrature. Il participa au congrès antifasciste de Paris. Délégué au VIe congrès de l’ICJ, il fut admis à l’ELI en septembre 1935. C’est de l’École, ou du moins directement après, qu’il partit fin 1937-début 1938 s’engager dans les Brigades internationales en Espagne, où il disparut au combat dans le secteur de Caspe en mars 1938.
Sa famille avait adopté un enfant espagnol et ses frères Louis, Octave et Albert, militants du PC et résistants moururent en déportation en Allemagne.
Par José Gotovitch
SOURCES : RGASPI, 495 93 517. — En Burenville, la famille Renwa, Fédération liégeoise du PCB, s.d. 10 p.