WERY André. Pseudonyme Jacques DIELS

Né d’un père ouvrier du bâtiment et d’une mère tailleuse, très tôt décédés, André Wéry vécut de 1929 à 1932 dans un orphelinat. Il suivit les cours de « mécanique –électricité « qu’il ne put poursuivre au-delà de deux années pour des raisons financières et commença à travailler à 16 ans comme ouvrier dans le bâtiment. Il adhéra à la section des jeunes du syndicat socialiste. En 1933, il adhéra temporairement au groupe trotskyste d’Adhémar Hennaut * mais le quitta en septembre pour rejoindre la Jeunesse communiste. En décembre il fit partie du Comité fédéral, participa à la commission syndicale et à la troupe d’agit-prop fédérale. Actif dans les manifestations de chômeurs, parmi lesquels il créa un comité, il fut interpellé par la police et condamné à diverses amendes. Il tentait de s‘éduquer par la lecture de diverses brochures et suivit un cours organisé par la JC. Il travaillait de manière intermittente et se trouvait être chômeur partiel. Il fut désigné pour l’Ecole léniniste où il séjourna de juin 1934 à mai 1935 sous le nom de Jacques Diels. À son retour, il adhéra au parti en 1935 mais demeura chargé du travail dans la jeunesse dont il intégra le Comité central. Il devint alors secrétaire de la régionale de Bruxelles.

Ayant effectué son service militaire de novembre 1936 à octobre 1937, il fut chargé du travail parmi les soldats, avant de s’engager, en décembre 1937 dans les Brigades Internationales. Il travaillait alors comme monteur en chauffage. En février 1938, il fut affecté à la 14e brigade comme commissaire adjoint de compagnie ( 4e Cie, 3e Bataillon) et fut blessé en mars à la bataille de Caspe. L’appréciation de son comportement politique était « excellente ». Signalé encore en octobre 1938, il disparaît ensuite. En septembre 1939, ses proches s’inquiétaient d’être sans nouvelles.