Par José Gotovitch
Né le 17 août 1911 à Gheel (Province d’Anvers), mort à Sully-sur-Loire (Loiret), le 24 octobre 1995, mineur puis métallo, militant des Jeunesses Communistes de Belgique, élève de l’Ecole léniniste internationale, résistant, déporté.
Né dans une famille établie à Roux (province du Hainaut), haut lieu des luttes ouvrières, Théodore Michiels, mineur, adhéra à la Jeunesse communiste en 1933. Membre du Comité fédéral de Charleroi en 1934, il fut envoyé en mai de cette année au cours de six mois des Jeunesses à l’E.L.I. sous le nom d’Arthur Williams.
Au retour, il travailla comme ouvrier à la Fabrique de Fer de Marchienne-au-Pont. Sous l’occupation, il fut trésorier fédéral du PC clandestin et responsable de Solidarité. Il fut arrêté le 5 décembre 1942, emprisonné puis déporté à Neuengamme puis Buchenwald. Rapatrié en mai 1945, il fut à l’origine d’un Home (Les Cailloux) qui accueillait les enfants de résistants et pratiquait une pédagogie d’avant garde (Freinet, Decroly, Makarenko). Il y exerça comme éducateur jusqu’à sa retraite en 1971. Il était marié (Irma Willems ,1916) et père d’un enfant. Son frère Frans (1916-1943), militant communiste depuis 1932, fut commandant des Partisans Armés, et fusillé par l’occupant. Son frère Benoit né en 1922, militant des JC, fut également déporté mais survécut.
Par José Gotovitch
SOURCES : RGASPI 495 193 325. — Le Drapeau Rouge, février mars 2009. — CARCOB, dossier CCP. — Administration des Victimes de la Guerre, dossier PP. Renseignements communiqués par Jean Pierre Michiels