Né le 14 novembre 1889 à Paris, mort le 24 octobre 1914 à Hébuterne (Pas-de-Calais) ; enseignant ; syndicaliste et militant socialiste.
Henri Geolier fréquenta l’École communale du quartier de Passy puis l’École primaire supérieure J.-B. Say en qualité de boursier et, entra à l’École normale de la Seine en 1906. Appelé au service militaire en 1909, il enseigna, à sa libération, à l’Ile-Saint-Denis puis à La Plaine-Saint-Denis (commune de Saint-Denis). Le syndicat de l’enseignement enregistra son adhésion en 1912, au moment où l’administration poursuivait les syndicalistes en justice. Membre de la section socialiste de Groslay (Seine-et-Oise, Val-d’Oise), où son frère était instituteur, Geolier « prenait peu la parole, ses courtes observations étaient cependant très écoutées tant le bon sens s’y reflétait et, quoiqu’il appartint à la tendance modérée, il y était très aimé et très estimé de ses camarades » (À nos chers morts, op. cit., p. 27).
Mobilisé en août 1914, il fut blessé le 7 septembre puis tué au combat le 24 octobre 1914 à Hébuterne (Pas-de-Calais). Son frère mourut également au front.
SOURCES : L’École Émancipée, 6 mars 1915. — Syndicat des instituteurs de la Seine, À nos chers morts, Paris, mai 1915.