Par Julien Cahon
Né le 4 janvier 1920 à Oran (Algérie), mort le 23 juillet 2015 à Villejuif (Val-de-Marne) ; professeur ; militant communiste au Maroc, secrétaire de la section communiste de Rabat (1947), expulsé du Maroc en 1952 ; militant communiste dans la Somme (France), secrétaire départemental du Mouvement de la paix (1954-1955), membre du bureau national du Mouvement de la paix, secrétaire départemental de l’association France-URSS (1957-1967), président départemental de France-RDA ; militant communiste à Paris puis dans la Drôme.
Roger Kiintz (souvent orthographié par erreur Küntz, Kuntz ou Klintz, parfois Kints) est le fils de Léa et Lucien Kiintz, contrôleur de comptabilité au service des finances du Protectorat.
Roger Kiintz fut élève au lycée Gouraud de Rabat (Maroc) jusqu’à une première supérieure y compris (appelée plus tard hypokhâgne), et poursuivit ses études d’allemand à Berlin puis Strasbourg avant la Seconde Guerre mondiale. Diplômé d’un baccalauréat A (philosophie), d’une licence d’allemand et d’un diplôme d’études supérieures, il obtint aussi l’agrégation d’allemand (promotion interne).
Appartenant à la classe 1940, appelé puis démobilisé en raison des clauses de l’armistice qui avait supprimé le service militaire obligatoire, Roger Kiintz, comme tous les jeunes de la zone libre et d’Afrique du nord en âge de faire leur service (vingt ans), fut alors incorporé dans les « chantiers de jeunesse ». Son père fut radié des cadres « en raison de ses opinions politiques » et réintégré après le débarquement des troupes américaines de novembre 1942. Roger Kiintz fut ensuite réincorporé dans un régiment de tirailleurs algériens (RTA) à Cherchell (Algérie), puis suivit l’école d’officiers de réserve et sortit de la guerre avec le grade de lieutenant de réserve. Grâce à une permission exceptionnelle, il put se marier le 6 mars 1943. Le couple eut, par la suite, une fille : Michèle Kiintz.
Démobilisé en 1945, Roger Kiintz fut nommé professeur d’allemand à Marrakech (du cadre métropolitain détaché du Maroc). La même année, il adhéra au Parti communiste marocain (section de Marrakech) fondé deux ans plus tôt, et pour lequel il donna une conférence publique. Nommé au lycée Gouraud de Rabat (Maroc) en 1947, il rejoignit le Syndicat du personnel de l’enseignement secondaire (SPES) du Maroc. Secrétaire d’une cellule de Rabat (Maroc), et provisoirement (en l’absence du responsable) secrétaire de la section de Rabat, Roger Kiintz eut des contacts directs et fréquents avec des membres du secrétariat national et du bureau politique du Parti communiste marocain. Son activité fut surtout publique avec une émission à Radio-Maroc et quelques articles signés dans le journal du Parti communiste marocain. Alors que le PCM tint son premier congrès en 1947 et amorça un tournant, en cessant de se référer à l’Union française, puis en venant à l’idée d’indépendance nationale, la répression s’abattait sur ses militants et les nationalistes à partir de 1948. En 1950, le Protectorat refusa de renouveler le détachement de Roger Kiintz. Puis, en 1952, Roger Kiintz fut expulsé du Maroc vers la France.
En 1952, Roger Kiintz, adhéra, à Amiens (Somme), au Parti communiste français. Son épouse, Denise Kiintz milita aussi au Parti communiste marocain puis au PCF, ainsi qu’à l’Union des femmes marocaines puis à l’UFF. Le couple élut domicile au 22 rue Jean Catelas*, à Amiens. Denise Kiintz était documentaliste au lycée des otages d’Amiens. Roger Kiintz fut nommé au lycée des garçons de la rue Jules Barni puis au lycée d’état mixte de la toute nouvelle la cité scolaire du boulevard de Saint-Quentin, inaugurée pour la rentrée de septembre 1953. Partisan d’une pédagogie moins traditionnelle, il pratiqua « die Deutschen », méthode audio-visuelle introduite en 1968 par les professeurs d’allemand, utilisée dans toutes les classes du premier cycle à partir de 1973 et « qui s’avéra une contribution remarquable à la rénovation pédagogique de l’enseignement de l’allemand » selon Roger Kiintz (dans Dominique Duverlie, Michel Gilloire, Pierre Leroy, Jacques Rigaux, Amiens, 1803-1980. Histoire d’un lycée, Amiens, CRDP, 1981, page 143). Roger Kiintz, déchargé partiellement de classes au lycée, fut responsable de la section d’allemand du CRDP (initialement centre départemental). Il assista à des symposiums sur « die deutschen », tenus à Pont-à-Mousson et à Sèvres puis, aidé par les exposés des auteurs de cette formule pédagogique, il initia les professeurs d’allemand des trois départements picards (Aisne, Oise, Somme) à cette méthode, au cours de réunions hebdomadaires à Amiens, suivies de discussions et d’exercices au laboratoire de langues. Syndiqué, il choisit le SNES car, selon lui, « syndicat indépendant et le plus actif » (lettre de Roger Kiintz à l’auteur).
Membre du Mouvement de la paix de la Somme, il assista en tant que simple auditeur au congrès inter cantonal d’Amiens du 23 novembre 1952, préparatoire au congrès mondial des peuples pour la paix de Vienne du 12 décembre 1952, mais il y prit la parole en insistant sur « la nécessité de distinguer la guerre offensive de la guerre défensive, le peuple français ayant le devoir de défendre le territoire national contre tout agresseur quel qu’il soit », distinction qu’aurait repoussée Jouneau, industriel, ancien combattant du maquis du Vercors, délégué du conseil national du Mouvement de la paix. Élu membre du bureau départemental de cette organisation dès 1953, Roger Kiintz figura dès lors parmi les dirigeants départementaux. À l’automne 1953, aux côtés de Robert Cerisier*, il sillonna le département pour préparer des réunions publiques « contre la ratification des accords de Bonn et Paris » et contre le traité de la Communauté européenne de défense (CED). La note des renseignements généraux du 27 novembre 1953 décrivait ces deux intellectuels communistes comme « les leaders départementaux » du Mouvement de la paix. Le 6 décembre 1953, avec Louis Falize, Henri Lenglet, et Jean-Marie Herman, il animait un meeting de protestation contre la CED au cirque d’Amiens devant cinq-cents personnes environ. Il fut annoncé comme un des quatre orateurs du meeting organisé par la CGT à Amiens le 19 décembre 1953 « pour mettre fin à la guerre au Viet-Nam » avec Maurice Fécan, Edouard Dumuin et Louis Capitaine (secrétaire général du syndicat CGT des employés de préfecture) mais d’après les rapports de police, seuls ces trois derniers avaient pris la parole. Le 30 mai 1954, lors des assises départementales de la paix, avec la participation de Parmentier, président national du mouvement, en vue de préparer la manifestation nationale pour l’indépendance et la paix des 12 et 13 juin, Roger Kiintz fut désigné secrétaire départemental du Mouvement de la paix, à titre provisoire (en attendant la réunion du comité départemental en juillet). Il fut confirmé dans sa nouvelle fonction en juillet 1954 en étant élu secrétaire départemental du Mouvement de la paix par le bureau départemental, et remplaçait à ce poste Robert Cerisier qui demeurait membre du bureau. Le mouvement aurait connu une grande baisse d’activité dans le département depuis 1951, année où Numa Moniez* (président de la section départementale de la FNDIRP), époux de Renée Moniez née Louria* (secrétaire départementale et membre du conseil national du Mouvement de la paix) était tombé gravement malade et, d’après les renseignements généraux, avait cessé son soutien financier au Mouvement de la paix. En 1953, le mouvement était même dans l’impossibilité d’agir et de satisfaire à la demande du comité national relative à l’envoi de trente délégués au congrès national de juin. Selon un rapport du préfet de 1955, c’était l’inactivité du Mouvement qui expliquait la non reconduction de Robert Cerisier, et depuis l’arrivée de Roger Kiintz le mouvement aurait repris une importante activité. Il fut à l’origine, dès juillet 1954, d’un « appel à la population picarde » pour le cessez-le-feu en Indochine, le rejet de la CED et la trêve des expériences de guerre atomique », dont il fut un des premiers signataires. La fin d’année 1954 vit une intensification de l’activité du mouvement, notamment contre les accords de Londres et Paris. Le 3 décembre 1954, un délégué national du mouvement pour la paix vint à Amiens pour rencontrer Roger Kiintz et s’entretenir des moyens à mettre en œuvre pour intensifier cette lutte. Il fit ensuite partie du bureau national du Mouvement pour la paix. Signataire de l’ « appel du conseil départemental de la paix contre le réarmement allemand » en décembre 1954, alors que la majorité des députés approuvaient les accords de Paris, il lança en mars 1955 une campagne de pétition contre les accords de Paris auprès des élus locaux alors que ces accords étaient soumis au suffrage des sénateurs. Fin mars 1955, Roger Kiintz revendiquait la signature de plus de quatre-cents conseillers municipaux, vingt-quatre maires et sept conseillers généraux. Les 2 et 3 avril 1955, il faisait partie de la délégation de picards à l’assemblée nationale des forces patriotiques à Paris. En mai 1955, sous l’impulsion de Roger Kiintz, des contacts furent établis avec les parlementaires, les conseillers généraux et les élus municipaux du département afin de constituer un « comité de lutte contre la préparation de la guerre atomique ». Roger Kiintz était membre du bureau de ce comité avec André Bernard (président départemental du Mouvement de la paix et conseiller municipal SFIO d’Amiens) et Roger Fayolle (du syndicat autonome de l’enseignement, professeur au lycée d’Amiens). En octobre 1955, Roger Kiintz fut notamment à l’origine, avec André Bernard, de la création de nouveaux comités locaux. Il fut de ceux avec Robert Cerisier et Roger Fayolle qui relancèrent la campagne de signatures contre la préparation de la guerre atomique (appel de Vienne) et fut membre du comité départemental de parrainage pour la signature de l’appel de Vienne. Le comité revendiquait 3 843 signatures soit 12 623 personnes au 6 juillet 1955.
Membre de la commission fédérale de contrôle financier du PCF en 1953 d’après la presse communiste locale et les archives de la SMC (inexact selon Roger Kiintz), membre du comité fédéral du PCF en 1954 puis en 1955, il ne fut pourtant pas reconduit en 1956 pour le motif de « n’avoir plus fourni d’activité dans le Mouvement pour la paix dont il était secrétaire » (remarques de la fédération à la SMC, juin 1956). Un temps très surveillé par les RG, qui s’intéressaient notamment à la cellule du lycée, il était décrit par ces services comme un « militant actif », « ancien agitateur communiste au Maroc », « leader communiste acharné » et « membre influent du PCF » (rapports des renseignements généraux).
En mai 1959, Roger Kiintz intervint lors de la discussion de la XXe conférence fédérale du Parti communiste sur les organisations de masses, notamment sur France-URSS. En décembre 1957, il avait été chargé de remettre sur pied le comité local d’Amiens de France-URSS, association dont il devint secrétaire départemental et local. A la tête du bureau départemental et du comité d’Amiens de France-URSS à partir de 1957, Roger Kiintz « intensifia », à partir de 1959, « l’activité de l’association dans la Somme, qui n’en avait presque plus depuis plusieurs années » (rapport des renseignements généraux du 25 avril 1959). C’est sous son impulsion que l’association France-URSS changea ses méthodes, en orientant son activité sur la propagande filmée : alors qu’auparavant les organisateurs prenaient la parole pour exposer assez longuement les buts de l’association, il réduisit, voire supprima, les commentaires verbaux, et les remplaça par la projection de films documentaires nouveaux, et non plus des films russes et sur la guerre 1939-1945 comme dans les années 1950. Il organisa une conférence en janvier 1959 sur le thème « à la conquête de l’espace interplanétaire » avec Lucien Barnier, journaliste, scientifique et animateur à Radio Luxembourg de l’émission « Aux frontières de l’inconnu ». Roger Kiintz fut secrétaire départemental de l’association France-URSS (1957-1967), secrétaire du comité France-URSS d’Amiens (1957-1966) alors présidé par Louis Falize*, et responsable de la revue France-URSS du comité d’Amiens (1962-1968 au moins). En juillet 1960, il effectua, en voiture et en camping, un voyage de groupe de trois semaines en Russie (voyage organisé par l’association nationale France-URSS). Le 13 de ce mois, à Moscou, en présence d’Ilya Grigorievitch Ehrenbourg, Roger Kiintz prit part à une soirée consacrée à « la fête nationale du peuple français ». De retour à Amiens après trois semaines, il fit un compte-rendu de ce voyage à l’hôtel de ville.
Il participait toujours aux manifestations du Mouvement de la paix dans la Somme au cours des années 1960, notamment dans le cadre des journées d’action en faveur de la paix au Viêt-Nam. Membre du comité départemental de la Somme pour la réunion des états généraux pour la paix au Vietnam, il était signataire, avec son épouse, d’un appel d’une centaine de « personnalités de la Somme pour la paix au Vietnam » en mai 1967, dont le but était de mobiliser un maximum de personnes aux Assises départementales de la paix du 17 mai et de préparer la réunion nationale à Paris, salle Pleyel, les 20 et 21 mai.
À titre de germaniste, Roger Kiintz milita ensuite, dans le cadre de la réconciliation franco-allemande, au sein de l’Association France-RDA. Il participa à une délégation d’enseignants à Dortmund, organisée dans le cadre du jumelage officiel Amiens-Dortmund en 1960. Roger Kiintz, qui assista au deuxième congrès international des professeurs d’allemand de Leipzig en août 1969, fut président départemental de France-RDA et secrétaire du comité Amiens-Görlitz, créé en 1963. Ce comité organisa des séjours à Görlitz et à Dortmund pour les jeunes du département, des expositions (les timbres de RDA, au musée de Picardie et les peintres de la Somme, à Görlitz) ainsi que des conférences : Wilhelm Girnus (résistant interné, ministre de l’Éducation nationale de la RDA, coauteur d’un dictionnaire philosophique) vint donner une conférence sur « Heinrich Mann », et Jean Tailleur sur « les écrivains de la RDA », à la maison de la culture. Le jumelage entre les municipalités d’Amiens et de Görlitz se réalisa suite au changement de majorité à la tête de la mairie amiénoise en 1971 et l’arrivée de René Lamps.
En 1965, Roger Kiintz fut candidat aux élections municipales d’Amiens. Il figurait en 23e position (sur trente-sept) sur la « liste de coalition des partis communiste, PSU, socialiste et radical », conduite par Camille Goret* face à celle du maire socialiste sortant, Maurice Vast*, qui avait formé une liste avec les gaullistes. La liste Maurice Vast était élue avec 58% des voix contre 42% à la liste d’union de la gauche.
En mars 1971, Roger Kiintz présidait un des treize comités de soutien à la liste René Lamps aux élections municipales de mars 1971 : il était responsable du comité de soutien de la cité scolaire. Lors de la campagne électorale pour les municipales de 1977, Roger Kiintz figurait parmi les 150 personnalités politiques locales signataires de l’ « appel en faveur de la liste d’union pour un Amiens social, moderne et démocratique » conduite par René Lamps. En janvier 1980, il était signataire de l’appel des « 63 intellectuels de la Somme dénonçant la scandaleuse campagne anticommuniste ». Y figurait également le nom de Denise Kiintz, adjointe d’enseignement.
En 1980, Roger Kiintz prit sa retraite, tout d’abord à Paris pendant quelques mois où il participa à l’activité d’une cellule de quartier, puis dans un village de la Drôme provençale. Avec un ancien militant, il y reconstitua l’ancienne cellule dont il devint secrétaire. Lorsque celle-ci cessa de fonctionner, il fit partie de la section locale.
En 1991, Roger Kiintz et Denise Kiintz appartenaient au Comité de défense des libertés et des droits de l’Homme militant pour la libération d’Abraham Serfaty, indépendantiste marocain, militant du PCM en 1944 puis de 1950 à 1970, et du PCF (1945-1949), un des fondateurs de l’organisation d’extrême gauche Ila Al Amame, arrêté en 1950, 1972 et 1974 et « prisonnier politique au Maroc ». Le couple était domicilié dans le département de la Drôme. En décembre 2005 et en août 2008, Roger Kiintz et Denise Kiintz se mobilisèrent pour aider financièrement le PCF, tout d’abord dans le cadre de la souscription lancée par le conseil national du PCF afin d’atteindre l’équilibre des comptes 2005 et pour la trésorerie de janvier 2006, puis dans « l’élan de solidarité pour défendre l’Humanité » (ils figuraient parmi les souscripteurs).
En mai 2009, Roger et Denise Kiintz vivaient toujours dans un village de la Drôme. Adhérents à la section de Buis (Drôme), ils furent signataires, en 2008, de la pétition « continuer l’engagement communiste, fonder une nouvelle force politique ». Y figurait aussi le nom de leur fille, Michèle Kiintz, épouse Tailleur Jean. Michèle Kiintz-Tailleur fut aussi signataire d’autres pétitions datées de 2007, 2008 et 2009, comme l’ « appel des cordeliers : pour une politique de service public pour l’enseignement supérieur et la recherche », « l’appel pour une autre Europe », l’ « appel pour la paix au Proche-Orient » et « l’appel pour un large front unitaire » dans le cadre des élections européennes de juin 2009. Michèle Kiintz-Tailleur avait adhéré au PCF en 1963. Militante associative, ACU (communiste unitaire), membre du Mouvement de la paix, conseillère municipale (2001-2008) de Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine) élue sur une liste d’union de la gauche, elle fut enseignante (PRAG) en allemand à l’université de Rennes 1 jusqu’en 2004, année de son départ en retraite. Jean Tailleur, son mari, était maître de conférences en allemand. Michèle Kiintz-Tailleur avait contribué à diverses publications : traductrice des Principes du communisme : projet de profession de foi communiste. Préfaces du Manifeste du Parti communiste de Karl Marx et Friedrich Engels, (éditions sociales, 1972, 272 pages), et (avec Jean Tailleur) du journal de Victor Kemplerer, juif allemand ayant vécu le nazisme, de sa montée à sa chute (Victor Kemplerer, Je veux témoigner jusqu’au bout, éditions du Seuil, 210 pages), elle avait notamment écrit en 1992 pour la revue les Nouveaux cahiers d’allemand (volume 10, n°4) un article intitulé « De l’utilisation en France d’un didacticiel anglo-allemand » (pages 461-466). Avec son mari, elle quitta le PCF en décembre 2008.
Par Julien Cahon
SOURCES : Arch. Dép. Seine-Saint-Denis, 261J21/77. — Arch. Dép. Somme, 21W220, 21W306, 21W326, 21W327, 21W379, 21W390, 21W392. — Le Travailleur de la Somme, 1945-1984. — Annuaire général du département de la Somme, 1947-1970. — L’Humanité, 14 juin 1991, 28 août 2008. — Communistes, n° 204, 21 décembre 2005. — Renseignements fournis par l’intéressé à l’auteur (lettres du 30 avril 2009 et du 30 mai 2009).