BESSON Marie-Madeleine [épouse CHAUVIN]

Née de parents agriculteurs, Marie-Madeleine Besson était la deuxième de six enfants. Sa mère mourut en 1945 en mettant au monde son sixième enfant. Son père se remaria cinq ans après et deux enfants naquirent de ce second mariage. Après ses études primaires, elle effectua une année d’école ménagère. C’est à cette époque, vers 1955, qu’elle adhéra à la JOCF à Blois — il n’existait pas encore de section dans sa commune de La Chaussée-Saint-Victor (Loir-et-Cher) — et intégra assez rapidement l’équipe de la fédération de Blois dont elle devint ensuite la présidente. Elle fit partie de la délégation française au rassemblement de la JOC mondiale « Rome 57 » qui réunit, du 23 au 27 août 1957, 32 000 jocistes venus de 86 pays.

À la fin de son année d’école ménagère, Marie-Madeleine Besson fut embauchée comme vendeuse chez Doiteau, magasin de tissu et de lingerie de Blois comprenant une vingtaine de salariées, et se syndiqua rapidement à la CFTC. Tout en travaillant, elle prépara un CAP d’aide comptable. En 1959, elle quitta son premier emploi pour devenir travailleuse familiale de l’Association populaire d’aide familiale (APAF).

Sollicitée au début de l’année 1962 pour devenir permanente de la JOCF, elle prit ses nouvelles fonctions en mars et fut affectée à la province jociste de l’Est, comprenant alors l’Alsace, la Lorraine et la Franche-Comté. Les autres permanentes composant l’équipe provinciale étaient alors Marie-Rose Kolb*, Colette Laplace-Claverie* et Suzanne Germain*, qui furent rejointes par Monique Clément*, et l’aumônier provincial était l’abbé Sester. Marie-Madeleine Besson était chargée de suivre les départements de Franche-Comté et le département des Vosges, et sa responsabilité de branche était les « 21-25 ans ». Elle participa en outre à la préparation du Rallye européen de la JOC (30 juillet-2 août 1964).

Marie-Madeleine Besson se maria le 8 juin 1964 à La Chaussée-Saint-Victor avec Pierre Chauvin, originaire d’une famille bourgeoise, directeur de MJC et « Compagnon du devoir » tailleur de pierre. Pour des raisons liées à l’activité professionnelle de son mari, elle changea plusieurs fois de région pour le suivre : le couple resta d’abord à Blois jusqu’à 1970 puis vécut à Grenoble (Isère) de 1970 à 1975, à Angers (Maine-et-Loire) de 1975 à 1980 et enfin à Metz (Moselle) depuis cette date. Pendant son séjour à Blois, elle suivit une formation d’aide bibliothécaire qui ne déboucha sur aucun emploi. Parallèlement, elle assuma diverses responsabilités militantes. À Blois, elle fut successivement présidente, secrétaire et trésorière de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) ; à Grenoble, elle s’engagea dans une action de quartier et fut présidente de l’union de quartier ; à Angers et à Metz, elle participa à nouveau à une association de parents d’élèves et s’investit également à l’Action catholique de l’enfance (ACE).

En 1998, Marie-Madeleine Besson-Chauvin était permanente animatrice du Secours catholique depuis 1989. Par ailleurs, depuis son mariage, elle avait toujours fait partie, sans son mari, d’un groupe d’Action catholique ouvrière (ACO).