GODEL Georges

Fils de Charles Godel, gendarme à pied et de Maria Dubois, ménagère, Georges (orthographié George sur son acte de naissance) Godel effectua son service militaire de 1909 à 1911. Mobilisé pendant toute la durée de la Première Guerre mondiale, il fut blessé.

Il se maria le 28 mai 1912 à Billy-Montigny (Pas-de-Calais) avec Fontaine Mathi et se remaria le 28 octobre 1928 à Paris (Ve arr.) avec Madeleine Maillard. Le couple eut une fille qui décéda en 1935.

Georges Godel devint professeur technique adjoint à l’École des Arts et Métiers de Paris. Membre de la section parisienne du Syndicat de l’enseignement technique, il fut élu à la commission administrative nationale (S3) au titre des ENAM en 1933 et 1936. Président du congrès régional de la 10e région en 1936 et 1937, il fut membre du bureau national du Syndicat des professeurs de l’enseignement technique de 1936 à 1939 et suppléant au titre des ENAM au comité d’avancement à partir de 1936.

Mis à la retraite en mai 1942, il reprit du service au collège technique de Puteaux le 15 mars 1944, puis il revint à l’ENAM de Paris où il prit sa retraite en 1951.
Après la Libération, Georges Godel milita au nouveau Syndicat national de l’enseignement technique et participa au bureau national de 1946 à 1950, en tant que représentant des ENAM. Son syndicat le délégua au Comité consultatif pour les personnels de ces écoles en 1945, puis il fut élu en 1948 titulaire à la commission administrative paritaire des personnels certifiés et assimilés de l’enseignement technique.

Il signa, le 24 décembre 1947, la motion unanime de la commission administrative du SNET pour le maintien de l’unité et présida la séance du 22 mars 1948 du congrès national.

Il habitait Taverny, en 1951, quand il prit sa retraite.