GOFFIER André, Maurice

Fils d’un agent d’assurances et d’une institutrice, André Goffier obtint le baccalauréat (sciences) en 1922. Maître d’internat au lycée Fontanes à Niort (Deux-Sèvres) de 1922 à 1924, réformé du service militaire, il devint répétiteur au collège de Fontenay-le-Comte (Vendée) de 1924 à 1927. Après quelques mois au lycée de Châteauroux (Indre), il fut commis d’économat stagiaire au lycée Clemenceau à Nantes (Loire-Inférieure), de 1927 à 1929, puis pendant deux ans, commis d’économat au lycée de Châteauroux. En 1931, ayant réussi au certificat d’aptitude aux fonctions de sous-économe, il resta à Châteauroux jusqu’en 1934, avant d’être nommé au lycée Hoche à Versailles jusqu’en 1939. Replié au lycée de Bordeaux en janvier 1940, de retour à Versailles, il fut nommé économe du lycée Giraudoux à Châteauroux en 1944, avant d’être muté comme intendant au lycée de Périgueux en 1951.

Il se maria en août 1928 à Châteauroux. Le couple eut deux enfants.

Goffier militait dans le syndicalisme des fonctionnaires. Secrétaire en Dordogne de l’Union générale des fédérations de fonctionnaires après la guerre, il démissionna en raison de la division syndicale consécutive à l’échec de la grève en décembre 1947 (30 % de grévistes dans le secondaire, 50 % dans le primaire dans son département). Il annonça, qu’ayant accepté cette responsabilité en 1945 pour présider « à l’union générale des fonctionnaires », il ne pouvait « assister à leur désunion générale ».

Goffier, en liaison avec la Fédération de l’Éducation nationale, hébergeait dans le lycée une colonie d’enfants Algériens durant l’été.