HAMON Joseph

Son père Julien Hamon était cordier et sa mère Marie-Rose Loizon ménagère. Passé par les écoles laïques, il devint cordier à son tour. Joseph Hamon militait à la SFIO à Montauban-de-Bretagne à la Libération, dont le secrétaire de section était Bancé (retraité de la préfecture de la Seine).

À quarante-sept ans, il devint maire socialiste de cette commune au sein d’une majorité laïque (2 SFIO seulement). La SFIO possédait un réseau d’élus locaux conséquent (conseillers municipaux), sans détenir beaucoup de mairies en dehors de Châtillon avec Ange Chevet, Liffré avec Émile Planty*, Sains avec Eugène Plessis*, Saint-Jacques-de-la-Lande avec Jean Pont*, Saint-Marc-le-Blanc avec Jean Goby* et Thorigné-Fouillard avec Jean Auffray.

Réélu en 1947, il était relayé par des adjoints socialistes et radicaux (Joseph Tostivint, Louis Lemarchand et Jules Guhenneuc). Il figurait également sur la liste SFIO pour le conseil de la République en 1948, aux côtés de Alexis Le Strat* (secrétaire fédéral entre 1947 et 1966, député SFIO en 1956) et Jules Besnard* (conseiller général de Pleine-Fougères entre 1945 et 1949). Il recueillit 141 voix sur 1 380 suffrages exprimés, tandis que la liste SFIO obtenait une moyenne de 11.2 % des voix au 1er tour puis 20,5 % des voix au second tour. Ainsi, les socialistes ne parvinrent pas à conserver le siège de sénateur gagné par Eugène Quessot* en 1946 avec 20,8 % des voix.

En 1953, la mairie de Montauban-de-Bretagne passa à droite avec Joseph Faramin (conseiller général jusqu’en 1982). En 2008, le PS fit la reconquête de la municipalité avec Serge Jalu (cinquante-deux ans, contrôleur des impôts).

En novembre 1925, il s’était marié avec Marie-Joseph Gérard à Irodouër (Ille-et-Vilaine), également adhérente de la section SFIO locale.