LLEDOS Barthélemy, Étienne

Par André Balent

Né le 12 octobre 1884 à Err (Pyrénées-Orientales), mort à Paris le 19 septembre 1951, propriétaire terrien à Err, employé de banque puis négociant à Barcelone, Paris et Err. Militant du parti socialiste SFIO, maire d’Err (1929-1943 ; 1944-1951), conseiller d’arrondissement (1930-1935) et président du conseil d’arrondissement de Prades (Pyrénées-Orientales), 1931-1935 ; conseiller général de Saillagouse (Pyrénées-Orientales), 1945-1951, membre des services de renseignements de l’Armée ; résistant, agent de réseaux et du mouvement Combat.

Barthélemy Lledos, avant 1914, photo studio
Barthélemy Lledos, avant 1914, photo studio "Napoleon Foto", Barcelone, archives familiales d’André Lledos, Err. Reproduction André Balent

Barthélemy Lledos, fut un des cadets d’une nombreuse fratrie (au moins cinq frères dont un mort en bas âge, sans compter les sœurs). Son père, Georges était un riche propriétaire terrien d’Err, une commune de la Cerdagne, frontalière de l’Espagne, dans la partie la plus occidentale du département, au cœur du massif pyrénéen. Sa mère, Antoinette de Montellà, était née dans une famille de propriétaires terriens de la commune voisine de Sainte-Léocadie (Pyrénées-Orientales), ayant accédé à la noblesse en 1598. Georges Lledos fut maire de la commune (1888-1899) et élu du canton de Saillagouse au conseil d’arrondissement de Prades (élu en 1889). Il donna à ses enfants une éducation soignée. Barthélémy Lledos fréquenta le collège de Perpignan puis le lycée de Montpellier (Hérault). Il semble même qu’il ait suivi des études supérieures à Paris où il se lia d’amitié avec les Catalans, François Batllo* et Alfred Soubielle* et fréquentait avec eux le cercle des Étudiants collectivistes de la capitale, à une époque d’intense agitation politique (affaire Dreyfus). De là semblent provenir les inclinations idéologiques d’un homme que tout, milieu et famille, semblaient devoir tenir à l’écart du socialisme.

Comme beaucoup d’originaires de la Cerdagne française, jusqu’à la Première Guerre mondiale, au moins, il émigra à Barcelone. D’abord employé au Crédit lyonnais de cette ville, il fit un beau mariage en épousant, le 21 octobre 1913 Aline Pagès, une catholique pratiquante, fille d’un prospère agent en douanes de Sabadell dont les sœurs étaient mariées avec des industriels du textile de Sabadell et Terrassa., dans la grande banlieue de Barcelone. Il entrait ainsi, de plein pied dans la grande bourgeoisie barcelonaise. Mais il conservait une implantation dans sa Cerdagne natale. Plus tard, il reprit l’affaire de son beau-père, tout en reconstituant, après 1918, le domaine agricole de son père en Cerdagne française. Dès 1913, il administrait la caisse locale de Cerdagne du Crédit agricole et soutenait la formation d’une première coopérative laitière à Saint-Pierre-dels Forcats.

En décembre 1909, Barthélemy Lledos fut arrêté à Barcelone, alors que faisait rage la répression de la « Setmana tràgica » (26 juillet- 1er août), grève générale révolutionnaire qui toucha principalement Barcelone, (l’instituteur anarchiste Ferrer fut exécuté en octobre). Soupçonné d’être le correspondant de L’Humanité ou de La Guerre sociale, Lledos demeura en prison alors que se développait en sa faveur une campagne. Député socialiste de Paris, Albert Willm* interpella, en faveur de Lledos, le ministre Stephen Piechon. Emmanuel Brousse, le député républicain modéré des Pyrénées-Orientales, conseiller général de Saillagouse et ami de son père en fit de même. Plus tard, dans les années 1930, Lledos fit de cette arrestation un argument en faveur de ses convictions révolutionnaires.

Pendant la Première Guerre mondiale, Lledos fut mobilisé au 253e Régiment d’Infanterie. Sous-lieutenant, du 4 août 1914 au 1er mai 1917, cité à quatre reprises, il fut promu lieutenant le 2 mai 1917 et capitaine le 7 avril 1917. Il fut démobilisé le 8 mars 1919. Deux de ses frères, dont un officier d’active, périrent pendant cette guerre. Un troisième succomba des suites d’un gazage. Ceci est à signaler car la Cerdagne fut, entre 1914 et 1918, une des terres d’insoumission et de désertion de tout premier ordre. Pendant la guerre, Lledos fit la connaissance d’Édouard Daladier dont il sut mettre à profit une amitié forgée dans le feu des combats. Es 1919, il reprit ses affaires, à Barcelone et en Cerdagne et fréquenta assidûment Paris où il compta des amis dans les milieux les plus divers. Ses ambitions politiques l’amenèrent à envisager une carrière qui commença dans son village natal. Son amitié avec Jean Payra* qui aurait aussi facilité son initiation à la franc maçonnerie facilita son adhésion à la SFIO qui avait été mal comprise par les autorités préfectorales qui, en 1935, le classait par erreur parmi les maires « républicains de gauche ». Mais, en fait, il était déjà affilié à la SFIO.

Élu maire d’Err à l’issue du renouvellement des conseils municipaux du 6 mai 1929, il le demeura jusqu’à sa mort, à l’exception des années où il fut révoqué par Vichy. Il fut facilement réélu à l’issue des élections du 5 et 12 mai 1935, 8 mai 1945 et 26 octobre 1947. À l’issue de cette première élection, l’instituteur du village, un de ceux qui devint son ami intime et homme de confiance, Pierre Saury*, fut choisi comme secrétaire de mairie.

Candidat dans le canton de Saillagouse au Conseil d’arrondissement de Prades, le 17 novembre 1929, il fut battu par Michel Aris, candidat de la droite. À nouveau candidat, dans le même canton, le 30 mars 1930, il fut à nouveau battu. Il finit par être élu , avec son colistier Pierre Blanich, le 18 octobre 1931. À l’issue de ce scrutin, il devint président du conseil d’arrondissement de Prades et le demeura jusqu’en 1937.

De 1934 à 1935, il employa beaucoup d’énergie afin de faire aboutir un projet conçu par certains de ses administrés agriculteurs qui voulaient créer une coopérative laitière à Err afin de combattre le monopole de Domenech, détaillant de produits laitiers à Perpignan et en Roussillon. Il ne ménagea pas son énergie, utilisant tous les réseaux d’influences qu’il avait tissés dans le département et au delà. Le projet, aléatoire et audacieux dans la conjoncture du moment, triompha. Il est vrai que l’aboutissement de la création de cette coopérative faisait partie d’une stratégie personnelle de conquête d’un siège de sénateur en 1935 que lui aurait promis le leader socialiste du département, Jean Payra. À cet effet, également, il multiplia les initiatives avec l’aide de son fidèle lieutenant Pierre Saury : soutien aux sports (football ski, ; il fut, avec Saury, le pionnier du ski scolaire dans les Pyrénées-Orientales) ; création d’un terrain d’aviation —il fut fondateur et vice-président de l’Aéro club de Cerdagne— dans la commune voisine de Sainte-Léocadie qu’il ambitionnait de transformer en terrain militaire. D’autres projets, comme des silos coopératifs n’aboutirent pas. Pour soutenir ces projets, il finança de ses deniers un bi-mensuel (puis mensuel), La Revue de la Cerdagne qui parut de décembre 1933 à octobre 1935. Mais le projet sénatorial de Lledos échoua car Payra lui préféra, au bout du compte la candidature de Georges Pézières*.

Il facilita le séjour à Err, pendant plusieurs mois (1934-1935), de l’ethnologue et nationaliste catalan Josep Maria Batista i Roca qui avait réussi à quitter Barcelone au lendemain du soulèvement du 6 octobre 1934 à Barcelone. Sans doute connaissait-il déjà cette éminente personnalité ?

L’échec de sa tentative sénatoriale d’octobre 1935 et les événements révolutionnaires de juillet 1936 à Barcelone qui marquèrent les débuts de la Guerre Civile espagnole l’incitèrent à modifier ses projets. Il renonça à son mandat de conseiller d’arrondissement en 1937, ne pouvant défendre sa candidature sur place, son fidèle Saury étant incapable d’imposer à nouveau son mentor.

Installé à Paris, rue George V et rue de la Boétie, il menait grand train de vie, s’impliquant dans des transactions financières les plus diverses. Ses amis étaient éclectiques. En dehors d’Édouard Daladier, c’était Albert Sarraut qu’il fréquentait le plus : ministre de l’Intérieur il facilita ainsi, à sa demande, l’accès de Saury à la carrière policière. Le baron d’Empain était son compagnon d’affaires et de jeu. Il administrait une société de transports routiers, Transit Pagès [du nom de son beau-père], avec des bureaux à Err, Perpignan, Paris, Barcelone et Madrid qu’il utilisa peut-être dans ses activités de vente d’armes à l’Espagne républicaine, commerce par ailleurs très lucratif pour lui dont l’Abwher et les services secrets franquistes avaient connaissance et signalèrent qu’il avait été aidé par douaniers socialistes ou communistes.
À la SFIO, à laquelle il était toujours affilié, ses amitiés étaient éclectiques et le fait de « marginaux » : Georges Monnet*, André Philip* et, surtout le sulfureux Francisque Desphelippon*. Troquant ses complets de bourgeois, il affectionnait de se déguiser en prolétaire, arborant dans des meetings casquette et foulard rouge. Déjà repéré par l’armée, du fait de son instruction, de sa position sociale, de sa connaissance de plusieurs langues et de sa fréquentation de Barcelone et de la frontière, il était devenu un « honorable correspondant » des services secrets. Sans doute est-ce vers 1937-38 qu’il connut l’espion d’origine allemande Stallmann alias « Lemoine » (1871-1946), du nom de sa femme française (ou renoua des liens tissés avec lui à Barcelone au début des années 1920 alors que connu sous le nom de von König, c’était un homme de main du patronat dans sa lutte contre les syndicats ouvriers) qui « travaillait » alors au projet de décryptage de la machine allemande Énigma. Mais il est possible aussi qu’il l’ait connu plus tard, en 1940, alors que tous deux étaient affectés au 2e Bureau de l’Armée. En tout cas, en septembre 1939, il fut mobilisé comme commandant de réserve avant d’être affecté au 2e Bureau où il effectua, avant l’armistice, des missions au Portugal, en Italie et en Espagne, traitant, à Madrid avec le général franquiste Varela. L’armistice le surprit en Espagne.

Après l’armistice il se replia dans la grande demeure qu’il avait fait construire à Err, mais il avait aussi un domicile à Perpignan, 3, rue Camille Desmoulins. Il restait en relation avec le chef des services secrets de l’armée d’armistice, le colonel Paul Paillole et de son réseau les « Travaux ruraux », tout en acceptant d’entrer à Combat et d’en être le responsable local (courant de 1941), à la demande de son délégué pour le Conflent, la Cerdagne et le Capcir, Jean Font*. Il ne fut toutefois révoqué de ses fonctions de maire que le 12 avril 1943 (arrêté du ministre de l’Intérieur et non du préfet comme cela était d’usage pour une petite commune comme Err). Il faut dire que Lledos était davantage poursuivi pour de multiples trafics de marché noir ou de contrebande, ainsi qu’en témoignent les archives départementales que pour des faits de résistance bien réels et attestés par de multiples témoignages. Il est également vrai que les militants locaux de la Légion française des Combattants, des adversaires politiques d’avant guerre voulaient la perte de celui qu’ils qualifiaient de « capitalo-marxiste », d’ « homme du Frente popular ».

Pourtant, il appuyait son secrétaire de mairie, l’instituteur Gaudérique Malet*, membre de plusieurs réseaux de passage en Espagne, fabriquant de faux papiers, dont le rôle localement, fut éminent. Lledos et sa femme Aline aidèrent des résistants locaux avec qui ils étaient en contact, abritèrent des Juifs fugitifs. Mais, en même temps, quand l’espion Lemoine traqué par l’Abwehr, fut installé en Cerdagne dans l’attente d’un passage en Espagne, Lledos fut à nouveau en contact avec lui. Paillole nous dit que Lledos, aurait été, alors « germanophile » et prêt à collaborer. Nous savons ainsi, grâce aux archives de l’Abwher rassemblées, après la guerre, par Paillole qui "traitait" le cas Lemoine que les services de l’amiral Canaris considérèrent, dans un premier temps, que Lledos leur était favorable, tout en étant parfaitement au courant de ses antécédents politiques et de son engagement en faveur de la République espagnole. Nous apprenons ainsi qu’un espion aussi chevronné que Lemoine au passé de trafiquant et d’escroc fut grugé par Lledos à qui il avait avancé 1 000 dollars dans un négoce interlope de parfums. Lledos lui-même aurait, d’après Lemoine, donné des gages aux Allemands en faisant des achats pour l’armée d’occupation. Lledos aurait accepté, en octobre 1942, de servir d’intermédiaire entre Lemoine et les Allemands afin de leur proposer le code italien "Impero" et se serait rendu à cet effet à Paris à l’hôtel Lutétia.
Cependant, les services espagnols informèrent l’Abwher que Lledos travaillait pour la Résistance et les filières de passage clandestin de la frontière en Cerdagne, fait avéré par ailleurs. Loin d’être hostile aux Juifs, il les aidait. Il était en contact avec Guggenheim, un Juif réfugié à Cannes (Alpes-Maritimes) et "avec des éléments juifs de Barcelone et de Lisbonne". Un de ses amis barcelonais, l’avocat Joaquim Llimona Gispert était "connu de longue date comme un agent anglais" de la capitale catalane. D’autre part, élément décisif de son délicat double jeu, son ancien homme de confiance, Pierre Saury, était devenu un des proches collaborateurs de René Bousquet. L’arrestation de Lemoine en Cerdagne par les hommes de l’amiral Canaris (27 février 1943) a pu, davantage que ses contacts résistants, provoquer celle de Lledos, dont la demeure d’Err fut perquisitionnée par la Gestapo. En captivité en Allemagne, Lemoine chargea Lledos, en essayant de le compromettre et en montrant son engagement auprès des nazis.

Arrêté par les Allemands à Err, il fut d’abord incarcéré au Cherche-Midi (19 mai 1943) avant d’être ramené en Cerdagne pour être interrogé à Font-Romeu (27 juin 1943) puis à la citadelle de Perpignan (12 juillet-16 septembre 1943), à Fresnes (17-22 septembre 1943), à Romainville (23-30 septembre 1943) et, enfin, à Compiègne (1er octobre 1943-26 avril 1944). Évadé de Compiègne (ou « libéré »), d’après le témoignage de son neveu, il réussit à revenir en Cerdagne où, chef local du MLN, il présida le CLL d’Err et retrouva ses fonctions de maire. Réélu maire d’Err, à l’issue des scrutins du 28 avril 1945 et du 26 octobre 1947. Le 23 septembre 1945, candidat de la SFIO, il fut facilement élu conseiller général du canton de Saillagouse, supplantant le candidat du PCF, Joseph Pomarède. Il prit la défense des intérêts de son canton, intervenant en particulier avec beaucoup de force pour empêcher la suppression de la ligne de chemin de fer de Villefranche-de-Conflent à Latour-de-Carol.

Dès janvier 1945, il siégeait à la commission administrative fédérale de la SFIO.

Mais son goût immodéré des « affaires », son amour de la « belle vie » dans la capitale, l’amenèrent à commettre bien des imprudences. Il fut condamné à deux reprises (1948) par le tribunal de Prades pour trafic de pesetas et de digitaline. S’étant porté caution d’une traite non honorée par un individu qui facilitait l’importation de sacs de jute indien par le gouvernement israélien, il perdit beaucoup d’argent et, selon certains témoignages, fut ruiné. Ces déboires seraient à l’origine de son suicide, à son appartement parisien, le 19 septembre 1951. Les obsèques eurent lieu à Err le 26 septembre, en présence de nombreuses personnalités dont Arthur Conte*, Joseph Rous* et Léon Bourrat* (PCF).

Après 1945, il fut président, puis président d’honneur de la coopérative laitière d’Err. Il siégeait aussi à la Chambre de commerce de Perpignan. Déjà chevalier de la légion d’honneur pour ses faits d’armes pendant la Première Guerre mondiale, il sollicita l’accession au grade d’officier et constitua à cet effet un dossier le 15 janvier 1947, mettant en exergue son activité résistante. Son neveu André fut son exécuteur testamentaire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article76479, notice LLEDOS Barthélemy, Étienne par André Balent, version mise en ligne le 2 mars 2010, dernière modification le 5 avril 2022.

Par André Balent

Barthélemy Lledos, avant 1914, photo studio "Napoleon Foto", Barcelone, archives familiales d'André Lledos, Err. Reproduction André Balent
Barthélemy Lledos, avant 1914, photo studio "Napoleon Foto", Barcelone, archives familiales d’André Lledos, Err. Reproduction André Balent

SOURCES : Dans les articles d’A. Balent cités ci-dessous figurent toutes les sources d’archives, publiques et privées de cette notice, autres que celles qui sont mentionnées ici. — Arch. SDH, fonds Paul Paillole, déclarations de Lemoine, notes de l’Abwher traduites en français relatives à Lemoine et à Lledos. — Daniel Arasa, Guerra secreta al Pirineu, Barcelone, Llibres del Índex, 1994. — André Balent, « Lledos, Barthélemy, Étienne », DBMOF, XXXV, 1989, pp. 10-11. — André Balent, « Frontière, négoce, contrebande et espionnage : un notable cerdan de la première moitié du XXe siècle, Barthélemy Lledos (1884-1951)", Études Roussillonnaises, XIV, Canet, 1996, pp . 129-150. —André Balent, « Dans le sillage de René Bousquet et François Mitterrand : la carrière de Pierre Saury (1906-1973) », Bulletin de la Société Agricole Scientifique et Littéraire des Pyrénées-Orientales, CV, Perpignan, 1997, pp. 217-272. —André Balent, « Societat i frontera a la Cerdanya francesa del segle XX : Er de 1914 a 1945 », Études Roussillonnaises, XVIII, Perpignan, 2001, pp. 209-229. —André Balent, « La fondation de la coopérative laitière d’Err (1934-1939) : enjeux politiques et économiques », in Michel Cadé (dir.), L’Histoire à travers champs. Mélanges offerts à Jean Sagnes, Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, 2002, pp. 121-159. —André Balent, « Pierre Saury et ses relations : une lettre d’août 1939 », Études Roussillonnaises, XX, Canet, 2003, pp. 144-147. [Dans les articles d’A. Balent figurent toutes les sources d’archives, publiques et privées de cette notice, autres que celles qui sont mentionnées ici]. —Roger Bernis, Roussillon politique. Du réséda à la rose... 1. Le temps de la Quatrième (1944-1958), Privat, Toulouse, 1984. —Horace Chauvet, La Politique roussillonnaise (de 1870 à nos jours), 1934. —Paul Paillole, Services spéciaux 1935-1945, Paris, Robert Laffont, 1975. —Paul Paillole, Notre espion chez Hitler, Paris, Robert Laffont, 1985. —Témoignages de Marcel Bernard (Perpignan), ancien des services secrets, d’Antoine Cayrol (Saillagouse), de Jean Font (Prades), Raymond Imbern (Err), André Lledos (Err) son neveu. —Témoignages (écrit et oral) d’Ignace Fortuny, (Osséja). — Renseignements communiqués par la mairie d’Err.

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