GURVITCH Georges, Davidovitch

Par Isabelle Gouarné

Né le 20 octobre 1894 à Novorossisk (Russie), mort le 12 décembre 1965 à Paris ; sociologue, professeur d’université ; membre du Parti socialiste-révolutionnaire (Russie), affilié à la Franc-maçonnerie en France (1927-1949), militant socialiste, proudhonien et syndicaliste (CGT).

Georges Gurvitch naquit en Russie, au bord de la Mer noire, dans une famille juive aisée, ayant obtenu du Tsar Nicolas II la citoyenneté d’honneur en 1905. Son père, David Nikolaevitch, était directeur de la Banque commerciale trans-asiatique. Lycéen « brillant » selon ses dossiers scolaires, Georges Gurvitch obtint en 1912 son baccalauréat à Riga. En Russie, à l’Université de Juriev – actuellement Tartu en Estonie – (1912-1914), puis à l’Université de Petrograd (1915-1920), il poursuivit des études supérieures de droit, entrecoupées de séjours en Allemagne (Heidelberg à l’été 1913, puis Leipzig à l’été 1914). L’émigration estudiantine russe en Allemagne, courante depuis le XIXe siècle, s’était, entre 1900 et 1914, considérablement accrue. Georges Gurvitch se familiarisa ainsi avec la littérature sociologique et philosophique germanique.

Ces années de formation intellectuelle furent aussi une période d’engagement. Dès 1911, il milita à Riga au Parti social-démocrate letton, dont il dirigea en 1912 la section russe. Se réclamant des idéaux proudhoniens, il rejoignit après 1915 le Parti social-révolutionnaire. Cet intérêt pour la politique se traduisit dans ses travaux universitaires, centrés sur l’examen de doctrines sociales et politiques : en 1915, dans son premier mémoire universitaire, très remarqué du reste, il étudia la pensée de Théophane Prokopovitch et ses sources européennes (Grotius, Hobbes, Pufendorf) ; de même, en 1917, il consacra son mémoire de maîtrise à « l’idée des droits inaliénables dans la doctrine politique de J.-J. Rousseau ». Cette articulation entre travail intellectuel et engagement politique marqua la pensée de Georges Gurvitch : comme le notera plus tard Georges Balandier*, « sa passion du socialisme ne se sépare pas de celle de la sociologie ».

En 1917, Georges Gurvitch accueillit la Révolution avec enthousiasme, et selon son propre témoignage aurait été alors « plus qu’actif ». On dispose en réalité de peu d’informations sur sa participation au mouvement révolutionnaire, et, en 1920, alors qu’il fut nommé professeur à la Faculté de droit de Tomsk, il quitta la Russie nouvelle. Les raisons de son exil – forcé, semble-t-il – sont encore obscures. De fait, les orientations suivies par le nouveau pouvoir apparaissaient de plus en plus éloignées des prises de position politiques de Georges Gurvitch, proche des idéaux proudhoniens.

L’expérience de la Révolution russe aura, cependant, sur sa pensée des effets durables. En le rendant sensible aux tensions et aux transformations, son vécu révolutionnaire imprégnera sa pratique sociologique : « en observant, en vivant les réactions différentes des milieux variés, des groupes et des classes diverses, des syndicats, des cellules, des conseils, des organisations nouvelles et anciennes, en assistant à l’éclatement quasi total de la structure sociale globale ancienne, j’ai trouvé, écrira-t-il plus tard dans son autobiographie intellectuelle, plusieurs idées qui m’ont ensuite guidé dans mes travaux sociologiques ». Georges Gurvitch, en outre, restera attentif au devenir de la Révolution bolchevique, consacrant à la situation soviétique plusieurs articles. En 1934 notamment, il dénonça la fascination qu’exerçait désormais l’expérience communiste russe dans les milieux intellectuels français : il analysait la Russie d’alors comme soumise à une « dictature bureaucratique », à une « dictature de la Police », évoluant vers « un fascisme national » (« Libéralisme et communisme. Une réponse à Ramon Fernandez », Esprit, 1er juin 1934). À la fin de sa vie, il projetait de revenir en URSS, pour la première fois depuis son exil, et d’élaborer une sociologie de la révolution russe qu’il envisageait comme l’aboutissement de sa carrière.

Accompagné de sa femme, Debora née Churgine (dite Dolly), avec laquelle il s’était marié en mai 1917 à Petrograd, Georges Gurvitch s’exila en Allemagne, à Berlin, le principal lieu de l’émigration intellectuelle russe. Il y résida jusqu’en 1925, passant toutefois l’année scolaire 1922-1923 à Prague, où il enseigna à la Faculté russe de droit, ouverte en 1922. Très inséré à Berlin dans le milieu de la diaspora russe, il participa à l’Institut scientifique russe, fondé en 1923 par des intellectuels constitutionnels-démocrates en exil (son ami Serguei Hessen et Pavel Novgorodtsev, notamment) : non seulement il appartint au corps enseignant de cette école, mais il y soutint aussi en 1924 sa thèse sur « l’éthique concrète de Fichte ». Il collabora également, entre 1924 et 1931, aux Annales contemporaines, revue de l’émigration russe éditée à Paris : il y exposa, entre autres, sa vision du socialisme qu’il concevait alors comme un système où les prétentions individuelles et collectives s’harmoniseraient au moyen de ce qu’on appellera plus tard couramment « l’autogestion ». Bien que très marqué par les problématiques de la diaspora russe, l’horizon intellectuel de Georges Gurvitch, durant ses années d’exil, s’ouvrit au monde académique allemand : il y acquit une certaine reconnaissance en sociologie du droit.

Confronté à la crise économique et à la diminution des perspectives académiques en Allemagne et en Tchécoslovaquie, Georges Gurvitch partit en 1925 pour la France et s’installa à Paris. Là encore, il développa une double stratégie d’insertion, tournée vers les milieux émigrés russes et aussi vers le monde universitaire français. Il fut d’abord chargé de conférences à l’Institut d’études slaves de Paris (1925-1927) et contribua à la création de l’Institut franco-russe de sciences sociales et politiques. En 1927, à l’instar de deux penseurs qui marquèrent son itinéraire intellectuel (Fichte et Proudhon), il demanda son affiliation à la Franc-maçonnerie. Il rejoignit en 1928 la loge russe « Étoile du nord », à laquelle il resta affilié jusqu’en 1949. Parmi les raisons avancées pour justifier sa demande, il notait la nécessité pour l’émigration russe d’une « union morale » : « C’est surtout la pratique réelle de la solidarité qui m’attire vers la Franc-maçonnerie », déclarait-il ainsi dans son formulaire d’initiation rédigé le 27 avril 1927. Il se définissait alors comme « socialiste neutre, très proche du Labour Party », « sympathisant de la CGT et de la SFIO sans y appartenir officiellement » et aussi comme « théiste ».

Georges Gurvitch obtint la nationalité française en avril 1929. Sa demande reçut le soutien de représentants autorisés du monde académique français (la section de philosophie de l’Académie des sciences morales et politiques, Charles Rist, Léon Brunschvicg). Il était, en effet, parvenu à s’imposer en France comme spécialiste de la philosophie allemande : en 1928-1929, il dispensait en Sorbonne un cours libre sur la philosophie germanique, publié sous le titre Tendances actuelles de la philosophie allemande (1930). La fonction légitimante que jouaient dans l’entre-deux-guerres les références allemandes sur la scène philosophique française lui permit donc d’asseoir sa position académique. En 1933, il fondait à l’Université de Lyon l’Institut international de philosophie du droit et de sociologie juridique et devint le rédacteur en chef des Annales de philosophie du droit. Après avoir bénéficié d’allocations de la Caisse nationale des sciences (1931-1935) et cumulé diverses charges de cours (au collège Sévigné, à la Faculté de lettres de Lyon puis de Bordeaux), il fut nommé, en 1935, à l’Université de Strasbourg, à la suite de Maurice Halbwachs, sur l’une des rares chaires de sociologie existant en France, où il était du reste le seul candidat. Bien qu’il ne fût titularisé sur ce poste qu’en 1939, en raison des règles liées au statut de naturalisé, il réussit à se faire reconnaître parmi les Durkheimiens et à s’affirmer comme chef d’école.

Mobilisé en 1939, Georges Gurvitch fut démis de ses fonctions et déchu de la nationalité française par les lois antisémites de Vichy. Invité par la New School et la Fondation Rockefeller, il arriva à New York fin 1940. Il s’affirma alors comme le principal animateur de la sociologie française en exil. Il devint notamment le directeur de l’Institut de sociologie, rattaché à l’École libre des hautes études, inaugurée en 1942 : conçu comme un espace de débat, cet Institut rassemblait chercheurs américains (Florian Znaniecki, Pitrim Sorokin, et alii) et chercheurs français (Claude Lévi-Strauss, Paul Rivet, par exemple) et organisait des conférences sur des thèmes à la fois politiques et scientifiques (l’économie planifiée, l’organisation du travail dans l’économie de guerre, la démocratie économique et sociale, par exemple). Georges Gurvitch contribua également à structurer aux États-Unis le milieu de la sociologie et de la philosophie du droit : avec l’aide de ses nouveaux collègues, il créa le Journal of Legal and Political Sociology, « cas unique, selon L. Jeanpierre, de coopération entre chercheurs français émigrés et chercheurs américains dans le domaine des sciences sociales ». Réticent vis-à-vis de la sociologie américaine dont l’ancrage empirique le laissait sceptique, il ne parvint guère cependant à s’imposer aux États-Unis dans l’espace académique, où il demeura en position marginale. Il saura néanmoins tirer profit des relations qu’il avait nouées outre-Atlantique pour relancer la sociologie française après guerre.

À l’approche de la libération de la France, Georges Gurvitch développa un militantisme actif, sur le mode cette fois-ci de l’expertise. Dès 1943, il était devenu responsable de la Section russe du ministère de la Guerre des États-Unis. En 1944, il publia La déclaration des droits sociaux, ouvrage dans lequel il définissait un projet d’action sociale et politique, axé sur l’économie planifiée : seul ce système était, selon lui, capable d’assurer le succès de ce qu’il appelait alors « les organes de la démocratie industrielle », ces « conseils de gestion » où les ouvriers devaient être appelés à « diriger la marche générale des entreprises et des industries ». Ce programme qui, à ses yeux, devait servir de modèle aux Constituants français, ne reçut guère d’écho. À son retour en France, en septembre 1945, il se consacra à la « refondation » de la sociologie, aux côtés de Georges Davy, Georges Friedmann et Jean Stoetzel. Il joua alors un rôle central, mais souvent aujourd’hui sous-estimé, dans l’institutionnalisation de la sociologie. Nommé en Sorbonne (1948) et à l’EPHE (1949), il fut à l’origine de la création de plusieurs institutions structurantes dans cet espace disciplinaire : le Centre d’études sociologiques de la Sorbonne (1945), les Cahiers internationaux de sociologie (1946), la collection « Bibliothèque de sociologie contemporaine » aux PUF (1950) ou encore l’Association des sociologues de langue française (1955).

Bien qu’il fût dénoncé dans la presse culturelle communiste comme « idéaliste » et comme « sociologue de l’impérialisme » (voir La Nouvelle critique, juillet-août 1951, par exemple), Georges Gurvitch sut, comme le note J.-Ch. Marcel, « répondre aux attentes de chercheurs, apprentis sociologues [tels Edgar Morin et Alain Tourraine], qui sous le coup de leurs convictions marxistes cherchaient une légitimité intellectuelle à leur activité ». Ses efforts en vue d’ancrer la discipline sociologique dans le monde universitaire ne s’accompagnèrent pas, en effet, d’un désengagement politique. Bien au contraire, il poursuivit ses recherches sur l’histoire des doctrines sociales et politiques – Proudhon, Saint Simon, mais aussi Marx dont il se rapprocha progressivement et auquel il consacra plusieurs cours. En 1965, il réclama ainsi, face « au capitalisme fascisant », « un collectivisme nouveau, ni marxiste, ni proudhonien, mais les dépassant l’un et l’autre » (« Proudhon et Marx », Cahiers internationaux de sociologie, 40, 1966).

Deux moments ponctuèrent son itinéraire politique d’après la Seconde Guerre mondiale. Lors de la guerre d’Algérie, il prit publiquement position pour l’indépendance des pays colonisés : il signa en 1960 le « Manifeste des 121 » et fut l’objet de fortes menaces de la part de l’OAS. Toujours soucieux de l’évolution de son pays d’origine, il fut aussi marqué par le rapport de N. Khrouchtchev au XXe congrès du PCUS (1956) : il y lut les signes d’une démocratisation en URSS et d’un mouvement en faveur de « l’autogestion ouvrière », ce projet politique auquel il était resté attaché depuis ses engagements socialistes de jeunesse en Russie (voir, par exemple, « L’effondrement d’un mythe politique : Joseph Staline », Cahiers internationaux de sociologie, 33, 1962).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article76485, notice GURVITCH Georges, Davidovitch par Isabelle Gouarné, version mise en ligne le 2 mars 2010, dernière modification le 4 juillet 2022.

Par Isabelle Gouarné

ŒUVRE choisie : Les tendances actuelles de la philosophie allemande. E. Husserl, M. Scheler, E. Lask, M. Heidegger, Vrin, 1930. — Le temps présent et l’idée du droit social, Vrin, 1932. — L’expérience juridique et la philosophie pluraliste du droit, A. Pedone, 1935. — Morale théorique et science des mœurs, Alcan, 1937. — Essais de sociologie, Sirey, 1938. — Éléments de sociologie juridique, Aubier, 1940. — Sociology of Law, New York/Londres, Philosophical Library, 1942. — La Déclaration des droits sociaux, New York, Éd. de la Maison française, 1944. — Avec W. E. Moore (dir.), La sociologie au XXe siècle, PUF, 2 tomes, 1947 [Trad. de Twentieth Century Sociology, 1943]. — La vocation actuelle de la sociologie, PUF, 1950. — Déterminismes sociaux et liberté humaine, PUF, 1955. — (dir.), Traité de sociologie, PUF, 2 tomes, 1958, 1960. — Dialectique et sociologie, Flammarion, 1962. — C.-H. de Saint Simon. La physiologie sociale. Textes choisis et présentés, PUF, 1965. — Proudhon, sa vie, son œuvre, PUF, 1965. — Les cadres sociaux de la connaissance, Paris, PUF, 1966. — Études sur les classes sociales, Denoël-Gonthier, 1966. — Écrits russes. Ecrits de jeunesse, textes traduits et édités par C. Rol et M. Antonov, L’Harmattan, 2006 — Écrits allemands-I. Fichte, textes traduits et édités par Ch. Papilloud et C. Rol, L’Harmattan, 2005. — Écrits allemands-II. Philosophie du droit/philosophie sociale et phénoménologie, textes traduits et édités par Ch. Papilloud et C. Rol, L’Harmattan, 2006. — Écrits allemands-III. Sociologie, textes traduits et édités par Ch. Papilloud et C. Rol, L’Harmattan, 2006.

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