DUHEM Félix

Fils de Jules Duhem, enseignant originaire de Savoie en poste à l’école normale de Montpellier, Félix Duhem fut initialement membre des Jeunesses communistes. Avec l’avènement du régime de Vichy, il adhéra, comme son père au nouveau régime. Membre du comité directeur des Gardes françaises crée en octobre 1940 à Montpellier, il fit partie du groupe Collaboration ainsi que du PPF, Il devint secrétaire de l’office de placement franco-allemand puis partit comme travailleur volontaire en Allemagne. Malade, il fut rapatrié en France. Licencié en droit, il fut rédacteur au comité d’organisation du commerce. En juillet 1942, il fut arrêté suite à sa participation à la manifestation du 14 juillet. Il était alors considéré par la police comme un « admirateur du nazisme ». Il prit par la suite le maquis et participa avec les FFI du Gard aux combats de la Libération. Alors qu’il avait pris en engagement dans le bataillon des Cévennes pour continuer à combattre les Allemands, il fut arrêté en octobre 1944 pour ses activités politiques durant la guerre. Ce n’est que le 29 décembre 1944 qu’il fut libéré par la commission de criblage qui tint compte de son engagement dans les FFI. Il retourna au front en 1945.

En 1945, il fut condamné à 20 ans d’indignité nationale alors que son père était révoqué sans pension. En 1947, il était employé d’un bureau du contentieux à Montpellier. Il réapparut en politique avec la création de la convention des institutions républicaines. En 1966, il devint délégué de la CIR au sein de la FGDS. Il était alors secrétaire régional patronal de la bonneterie à Montpellier. Il fut membre du comité directeur départemental de la CIR.