Cheminot ; syndicaliste CGTU ; communiste.
Membre de la fraction communiste du syndicat des cheminots du Paris-Orléans et secrétaire de la cellule n° 147 (cheminots), Fernand Pontoire était hostile à Victor Mercier qui l’accusait de vouloir briguer tous les postes, dans le parti comme au syndicat, pour mieux pouvoir jouer, selon lui, son rôle de mouchard. Lors d’une réunion de la fraction, le 11 mars 1929, Lucien Midol accusa Pontoire de tout essayer pour se faire révoquer afin d’obtenir un poste rétribué au parti ou à la CGTU. Pontoire répondit qu’il se justifierait devant la commission de contrôle.
Candidat communiste aux élections municipales d’avril-mai 1929 dans le XIVe arr. de Paris (quartier Montparnasse), il recueillit 580 voix sur 4 921 inscrits. Voir Lebrasseur*.
SOURCES : Arch. Nat. F7/13692. — BMP, microfilm n° 152. — L’Humanité, 28 avril 1929. — Le Temps, 7 mai 1929.