GUÉRINEAU René

Par Jean-Pierre Besse, Claude Pennetier

Né le 3 mai 1914 en Touraine, mort en octobre 2012 ; ouvrier lithographe ; militant communiste de la Marne.

René Guérineau
René Guérineau
Site de L’Union

René Guérineau commença à travailler à quatorze ans comme apprenti lithographe. Il adhéra aux Jeunesses communistes en 1932 puis au Parti communiste en 1936. La date de 1934 est aussi donnée par l’Humanité lors de son décès. Son premier emploi le conduisit dans la Marne où, militant de la CGTU, il fut licencié de plusieurs entreprises. Il travailla notamment à l’imprimerie Plantet d’Aÿ, fut remercié, retourna à Tours et perdit très vite son travail et revint alors dans la Marne chez Michel Levy à Épernay. Appelé au service militaire à Nevers, pendant deux ans, il travailla ensuite à l’imprimerie Billet à Damery.

Mobilisé en 1939 au 106e RI de Reims, caporal-chef mitrailleur, il combattit en Alsace puis fut fait prisonnier le 29 mai 1940 à Lille. Après une marche d’une douzaine de jours, les soldats arrivèrent à Aix-la-Chapelle. Il fut envoyé au camp de Kaiser-Stein-Brick puis travailla dans un élevage de vache et dans les bois à l’abattage.

À la Libération, il devint secrétaire particulier du maire de Reims, Alcide Benoît, de juillet 1945 à août 1946, puis, après la perte de la municipalité, il travailla comme reporter lithographe chez Plantet.

En 1953, il était secrétaire de la section de Damery et membre du bureau fédéral. Il passa en 1954 au comité fédéral, il était alors permanent du front national, directeur gérant du journal l’Union, fonction qu’il occupa jusqu’en 1976. Il était chargé des rotatives, des linotypes et de l’édition d’Épernay. Conseiller municipal de Damery en 1956, il revint en 1957 au bureau fédéral et occupa alors les fonctions de secrétaire administratif de la fédération.

En 1962, membre du secrétariat de la section de Reims, permanent, il était chargé de la rédaction du supplément départemental de l’Humanité-Dimanche et responsable de la diffusion.

René Guérineau siégeait toujours au bureau fédéral en 1968, il occupait depuis quelques années la fonction de secrétaire départemental du Mouvement de la paix.

Il était marié et père de trois enfants.

Ses obsèques eurent lieu au crématorium du Reims et au cimetière de l’Avenue de Laon.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article76778, notice GUÉRINEAU René par Jean-Pierre Besse, Claude Pennetier, version mise en ligne le 25 mars 2010, dernière modification le 13 novembre 2012.

Par Jean-Pierre Besse, Claude Pennetier

René Guérineau
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SOURCES : Arch. comité national du PCF. — L’Humanité, 24 octobre 2012. — L’Union, 16 octobre 2012.

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