POTHIER Jean

Fils d’un cultivateur-vigneron, Jean Pothier domicilié à Crépy-en-Valois (Oise) exerça d’abord la profession d’employé de commerce au début des années 1920, avant d’entrer à la Compagnie des chemins de fer du Nord.
À partir de 1935, il milita activement sur le plan syndical et au sein de la SFIO. Lors du congrès national de la CGT en 1935, il représenta les cheminots de Crépy. Secrétaire de l’Union locale des syndicats de Crépy, Jean Pothier fut nommé en 1936 secrétaire général de l’Union locale des syndicats de la région du Valois et accomplit, à ce titre, une tâche importante de propagande syndicale.
Secrétaire de la commission des conflits dès 1932, il fut, à partir de 1936, membre de la commission administrative fédérale de la SFIO. Délégué suppléant au congrès national de 1933, délégué au congrès de Toulouse de 1934 (avec Héraude, Biondi et Berthe Fouchère) et délégué suppléant au congrès de Mulhouse de 1936, il fut nommé, la même année, secrétaire de l’Union des sections socialistes de la circonscription de Senlis. Il assista au congrès fédéral de 1939 mais ne figura plus dans les organismes de direction élus après la Seconde Guerre mondiale.
Marié en 1920 à Crépy-en-Valois, Jean Pothier était père de cinq enfants.