Né vers 1849, Jules Assié avait travaillé comme ferblantier à Paris, Lille, Marseille, Lyon, Bordeaux, puis Béziers (Hérault). D’une famille honorable (dit la préfecture de police), il jouissait d’une certaine aisance, sa femme ayant un petit commerce d’épicerie.
Il assista comme délégué aux séances du congrès ouvrier de France qui se tint à Paris du 2 ou 10 octobre 1876. Il y représentait les travailleurs de Béziers. Lors de ce congrès, il devint, à Béziers, correspondant du journal La Tribune. Il dirigeait le mouvement ouvrier dans cette ville, mais il n’y avait pas d’organisation permanente, les ouvriers étant, pour la plupart, saisonniers.
Voir Hatot Jean-Marie.
SOURCES : Arch. Nat. F7/12488. — Arch. PPo., Ba/33, 34 et 36. — Compte rendu du congrès de 1876. — A. Moutet, Le Mouvement ouvrier à Paris du lendemain de la Commune au premier congrès syndical en 1876, DES, Paris, 1959.