En 1876, Aubé assista comme déléguée aux séances du congrès ouvrier de France qui se tint à Paris du 2 au 10 octobre. Elle représentait le groupe de la Bibliothèque du XVIIe arr. de Paris. Elle intervint le 3 octobre sur le « travail des femmes » et décrivit la situation misérable des femmes qui travaillent, à façon aussi bien qu’en usine.
Elle proposa comme remède le développement de chambres syndicales, en vue de créer des coopératives de production dans lesquelles les ouvrières toucheraient une part des bénéfices proportionnelle à leur salaire. Ouvriers et ouvrières y seraient mieux instruits, mieux rétribués, plus indépendants. Ils pourraient, ainsi, faire de leurs fils « des citoyens dignes de l’héritage de nos pères de 1789 » (compte rendu du congrès, p. 5).
Voir Duquesnoy, Paul Grégoire, Michaud et, aussi, Jean Barberet.
SOURCES : Séances du Congrès ouvrier de France. Session de 1876 tenue à Paris du 2 au 10 octobre, p. 62.