Par Maurice Moissonnier
Né le 27 juillet 1842 à Limas (Rhône) ; tisseur ; socialiste guesdiste.
Tisseur, chef d’atelier qui, avec deux métiers à son domicile, 20, rue du Chariot-d’Or, à Lyon, disposait d’une très modeste aisance.
Militant actif du Parti ouvrier (PO, futur POF) dont il fut, à Lyon, l’un des fondateurs, il fut élu au nombre des cinq membres du premier conseil national du PO choisis parmi les militants lyonnais.
Rédacteur au journal d’union ouvrière et socialiste créé en 1888 par les membres lyonnais du premier conseil national de la Fédération des syndicats, il fut, la même année, lors d’un congrès tenu le 18 mars, nommé membre de la commission exécutive de l’agglomération lyonnaise du PO. À ce titre il fut délégué au congrès national ouvrier de Troyes qui, en décembre 1888, s’efforça d’organiser pour les élections législatives une candidature socialiste unique. Au cours des années 1890 il faisait, parmi les guesdistes lyonnais, figure de vétéran.
Par Maurice Moissonnier
SOURCES : Arch. Dép. Rhône, 10 M congrès et 10 M Parti ouvrier. — Hubert-Rouger, Les Fédérations socialistes, op. cit., t. II.