Par Justinien Raymond
Né à Châteauponsac (Haute-Vienne) le 26 juin 1885 ; avocat ; militant socialiste de l’Indre.
Boisserie était fils d’instituteur et avocat à la cour d’appel de Paris. Son origine, ses études à Paris le conduisirent au socialisme. Il s’attacha au département de l’Indre bien qu’il n’y ait pas rencontré le succès électoral qu’il semble y avoir cherché.
Aux élections législatives de 1914, il fut battu dans la circonscription du Blanc avec 2 521 voix ; tête de liste en 1919, il recueillit 9 909 voix sur 66 446 votants, devancé par ses deux colistiers qui portèrent la moyenne de la liste socialiste à 10 800.
Boisserie fut le seul délégué de la fédération de l’Indre au congrès de Tours (décembre 1920). Dans l’après-midi du 25 décembre, en une brève intervention, il apporta douze mandats à la motion Cachin-Frossard, quatre à la motion Longuet et un à celle de Blum. Il affirma la volonté de sa fédération de faire « l’unité avec la tendance Longuet-Paul Faure, à la condition que cette tendance s’incline devant la discipline du Parti » (Compte rendu, p. 49).
Par Justinien Raymond
ŒUVRE : Il collabora au Progrès social, journal de la fédération socialiste de l’Indre lancé le 1er novembre 1919.
SOURCES : Hubert-Rouger, Les Fédérations socialistes II, p. 212. — Compte rendu du congrès de Tours, 1920.