BOUGEROL Benoît (ou BOUGEROLLE, BOUGEROLLES ? BOURGEROLLE ?)

Benoît Bougerol débuta comme manœuvre à la mine d’où il fut chassé lors de la grève de 1880. Entré à la forge et secrétaire du syndicat des métallurgistes, il présida le comité de grève lors du mouvement malheureux de 1890. Ayant refusé de rentrer à l’usine après l’échec de la grève, le conseil municipal décida de lui confier un poste à l’octroi, mais la délibération fut rejetée par le préfet. Il devint alors surveillant de travaux à la ville, mais sa santé avait été très ébranlée par les fatigues et les responsabilités. Il assista comme délégué au IVe congrès corporatif national des syndicats ouvriers tenu à Calais en octobre 1890. Il participa également aux congrès du POF à Lille en 1890.
Il avait demandé, avant de succomber, des obsèques civiles auxquelles s’opposa une partie de la famille. Il s’en suivit, après le départ du clergé, une manifestation sur sa tombe où le député Christophe Thivrier prit la parole. L’organe du Parti Ouvrier de la région du Centre, Le Toscin, était paru encadré de noir.