Il assista comme délégué aux séances du congrès ouvrier de France qui se tint à Paris du 2 au 10 octobre 1876. Il représentait la chambre syndicale professionnelle des ouvriers cordonniers de Paris.
Il intervint le 8 octobre (soir) à propos des « associations coopératives ». Il reconnut les échecs des coopératives de production créées depuis 1848, mais il pensait qu’en leur donnant une forme non capitaliste (sociétés à capital variable et irréductible dont les bénéfices seraient capitalisés et qui seraient propriété de toute la corporation), elles pourraient être un instrument de lutte efficace contre le système capitaliste. Il aurait voulu que ces associations prennent en charge veuves et orphelins, qu’elles s’occupent de l’enseignement et versent une retraite aux travailleurs de plus de cinquante ans... Il demandait également la création d’un journal ouvrier, la liberté de la presse, de réunion, d’association, la liberté de contrats et celle de l’enseignement.
Voir Barrier, Daniel, Habay et, aussi, Bellèle, Bolâtre et Ménard-Gaspard.