Né à Alger en juillet 1863 ; cafetier puis docker à Alger, conférencier ; anarchiste.
Broussouloux fut déclaré insoumis pour ne s’être pas présenté à une période de vingt-huit jours, condamné à un mois de prison par le conseil de guerre d’Alger, puis, à sa libération, incorporé au 1er régiment de zouaves.
En 1890, Broussouloux exploitait un café à Alger. Il vendit son café et se rendit à Marseille. Quand il fut sans argent, il travailla aux docks puis, en 1892, se rendit à Lyon, puis à Saint-Étienne. Conférencier, il était lié aux milieux anarchistes. En août 1893, il fut candidat — peut-être candidat abstentionniste — à Cherbourg à une élection législative. Le mois suivant, il fut condamné, par la cour d’assises de la Manche siégeant à Coutances, à deux ans de prison pour faux en écritures.
En 1896, Broussouloux habitait Paris, 5, rue Sainte-Isaure. Il participa, en septembre, au VIIIe congrès national corporatif — 2e de la CGT — tenu à Tours (Indre-et-Loire) et devint membre du comité de la grève générale. Selon un rapport de police, il était d’une « intelligence au-dessus de la moyenne » ; après avoir préconisé l’emploi de moyens violents, il se déclarait en faveur d’une « propagande intellectuelle ».
SOURCE : Arch. Nat. F7/13 933.