Forgeron à Marseille, il fut délégué par sa chambre syndicale à la 3e session du congrès ouvrier socialiste de France qui se tint à Marseille du 20 au 31 octobre 1879. Un rapport de police le cite parmi les membres influents de la chambre syndicale des forgerons — Voir Bavastro. Brunel n’intervint pas au congrès mais fit partie de la commission de dix-neuf membres chargée d’exécuter les décisions du congrès.
Collectiviste et membre du Parti ouvrier, il signa le manifeste de fondation de l’Union socialiste révolutionnaire formée « entre tous les citoyens partisans de la suppression de la propriété individuelle ».
En 1887, il fit partie du comité de vigilance socialiste révolutionnaire qui dénonça le journal possibiliste la Voix du Peuple, comme « faisant œuvre dissolvante dans le parti socialiste ».
SOURCES : Arch. PPo., B a/1 476. — J. Coulet, Histoire du socialisme à Marseille, 1890. — Compte rendu du congrès.