CHANTOT Antoine

Fils de Raymond Chantot, tonnelier et de Marie Sirvin, Antoine Chantot se maria à Feugarolles (Lot-et-Garonne) le 28 novembre 1852 avec Jeanne Dupouy, couturière, née le 9 mars 1837 à Feugarolles. De leur union naquirent à Feugarolles Pierre le 19 février 1854, Jeanne Marie le 2 août 1862, et à Sos (Lot-et-Garonne) Marie Eucharis le 6 mars 1864.

C’est en tant que président que Antoine Chantot convoqua la réunion de la chambre syndicale des ouvriers menuisiers de la ville de Bordeaux du 29 mai 1880, au siège de l’Union syndicale, 111 rue Saint Bruno. Il participa du 22-24 juin au congrès régional ouvrier de Bordeaux, au théâtre des variétés, qui rassembla 80 délégués sous la direction de Pierre Castaing, cordonnier, représentant dix-sept départements dont la Gironde, les Landes, le Gers, les Hautes et Basses Pyrénées et les villes d’Angoulême et de Niort. Le 18 octobre, il fut désigné avec Rousset et de Vassal comme délégués ouvriers au 4e congrès ouvrier socialiste de France tenu le 14 octobre au Havre, salle Fraklin pour l’Union syndicale de Bordeaux, il siégea parmi les « barberettistes ». Il était toujours président de la chambre syndicale lors de la grève des menuisiers de la ville de Bordeaux en août 1882.
Il était le père de Eucharis Chantot, présidente de la chambre syndicale des corporations ouvrières des Dames Bordelaises réunies et de Marie Chantot, trésorière de la dite chambre.