RAITH Louis, Frédéric, Charles

Son père, minotier, perdit un bras suite à un accident du travail. Il fut obligé d’ouvrir un petit commerce à domicile pour subvenir aux besoins de sa famille de quatre enfants dont Louis était le cadet.
Louis Raith faisait partie de ces nombreux Alsaciens qui vinrent s’installer et travailler en Moselle après la Première Guerre mondiale suite au manque de main-d’œuvre notamment lié à l’expulsion des ouvriers allemands. Il travailla à la Société des chemins de fer d’Alsace-Lorraine, d’abord à Bénestroff (Moselle) dans les années vingt puis à Sarreguemines à partir de 1929. À la fin de sa carrière professionnelle en 1949, Louis Raith était sous-chef de gare à Sarreguemines.
En septembre 1939, Louis Raith fut muté à Bénestroff et sa famille s’installa à Sarrebourg (Moselle).
Il se présenta à l’élection municipale d’octobre 1947 à Sarreguemines sur la liste d’Union républicaine et résistante présentée par le Parti communiste. Il fut l’un des six élus en obtenant 1 833 voix sur 5 249 suffrages exprimés. Louis Raith était alors sous-chef de gare et secrétaire du syndicat CGT des cheminots de Sarreguemines qu’il dirigeait au moins depuis mars 1946. Il fut à nouveau candidat aux élections municipales d’avril 1953 à Sarreguemines sur la liste communiste. Il fut élu en obtenant 1 628 voix sur 6 583 suffrages exprimés.
Le 27 mars 1949, lors de l’assemblée générale des cheminots CGT de Sarreguemines il demanda à ne plus assurer la charge de président mais resta membre du bureau du syndicat. En 1950, il était vice-président de l’Union locale CGT de Sarreguemines.
Marié le 3 mai 1924 à Sarrebourg avec Lydie Schmidt, il fut père de deux enfants.