Né le 2 juillet 1836 à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) ; cordonnier, 23, rue de Flesselles, à Lyon (Rhône).
Bien qu’il l’ait contesté à l’audience, lors du procès dit Procès des 66 qui s’ouvrit à Lyon, le 8 janvier 1883, devant le tribunal correctionnel, Courtois avait été nommé, le 29 octobre 1882, trésorier de la fédération de la région de l’Est, connue sous le nom de Fédération révolutionnaire, qui groupa, à partir de mars 1881, la plupart des anarchistes de la région de l’Est.
Il fut arrêté le 19 novembre 1882, ainsi que de nombreux militants de la Fédération révolutionnaire, à la suite des violentes manifestations des mineurs de Montceau-les-Mines d’août 1882 et des attentats à la bombe perpétrés à Lyon en octobre 1882. Selon l’importance des charges retenues contre eux, les prévenus avaient été classés en deux catégories (Voir Bordat). Courtois, prévenu de la seconde catégorie, fut condamné, le 19 janvier 1883, à un an de prison, 100 f d’amende et cinq ans d’interdiction des droits civils.
SOURCES : Arch. Dép. Rhône, 4 M 3. — Le Procès des anarchistes devant la police correctionnelle et la cour d’appel de Lyon, Lyon, 1883.